Bonjour
La situation que vous traversez est très préoccupante et mérite une attention urgente. Vous êtes clairement exposée, ainsi que votre fils, à des actes répétés d’intimidation, de menaces graves et de violences physiques. Ces faits ne relèvent pas uniquement du trouble de voisinage : ils constituent potentiellement des infractions pénales. Le fait qu’un adolescent ait pénétré chez vous pour pousser votre fils à l’extérieur, qu’un autre ait proféré des menaces de mort, et que vous ayez été contrainte d’intervenir physiquement pour protéger votre enfant sont des éléments graves. Il est légitime que vous souhaitiez porter plainte, même si vous craignez des représailles. Le lien familial avec un individu connu dans le quartier ne supprime en rien vos droits, et des dispositifs existent pour vous protéger en cas de menace.
Vous pouvez déposer plainte pour plusieurs motifs : menaces de mort, violences volontaires sur mineur, violation de domicile, et harcèlement. Il est conseillé de vous rendre au commissariat ou à la gendarmerie avec tous les éléments en votre possession : témoignages, images si votre logement est équipé d’une vidéosurveillance, ou tout document médical s’il y a eu des blessures ou une intervention médicale. Même si la plainte précédente a été classée sans suite en raison de l’âge de l’auteur, celle-ci concerne des faits plus étendus et répétés, ce qui peut permettre aux autorités d’agir différemment cette fois. Vous pouvez également demander une mesure de protection comme une main courante renforcée, voire une ordonnance de protection si le risque est jugé sérieux.
Concernant le logement, votre dossier relève très clairement d’une urgence sociale et sécuritaire. Vous avez droit à une procédure accélérée, notamment via le recours au DALO (Droit au logement opposable). Il vous est fortement recommandé d’actualiser votre demande de logement en signalant les faits récents auprès de votre mairie, préfecture ou bailleur, en joignant votre plainte ou un récit circonstancié. Le DALO permet à des familles exposées à un danger ou à des conditions de vie inadéquates d’être relogées en priorité. Vous pouvez être accompagnée dans cette démarche par un assistant social ou une association spécialisée. Si vous êtes reconnue prioritaire par la commission de médiation, le préfet doit vous proposer un logement adapté dans un délai de six mois.
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