Bonjour
La situation que vous décrivez soulève un véritable problème de communication parentale dans l’intérêt supérieur de votre enfant. Lorsque le jugement prévoit expressément que le père doit vous transmettre son planning de travail afin d’adapter le début de son droit de visite (vendredi ou samedi), son refus constitue un manquement à l’obligation d’organiser la résidence de l’enfant conformément aux décisions judiciaires. Cette obligation découle du principe d’autorité parentale conjointe, qui impose à chaque parent de respecter les modalités définies par le juge et de collaborer pour garantir le bon déroulement de l’accueil de l’enfant.
En ne vous transmettant pas le planning ni les informations concernant ses vacances ou ses horaires de travail, le père vous prive d’une visibilité essentielle sur la prise en charge de votre fils, ce qui peut engendrer des situations de désorganisation ou d’insécurité. Si votre enfant est confié à un tiers non désigné ou laissé sans encadrement clair durant les heures de travail du père, cela peut poser une vraie question de responsabilité et de sécurité, surtout vu l’âge de l’enfant (3 ans). De plus, votre proposition de récupérer l’enfant pendant les périodes où le père travaille est une solution constructive qu’il aurait dû considérer pour assurer une continuité éducative.
Face à ce refus, vous pouvez dans un premier temps lui adresser un courrier recommandé avec accusé de réception pour lui rappeler les termes du jugement, votre proposition d’aide et votre demande d’informations. En cas de persistance, vous avez la possibilité de saisir le juge aux affaires familiales (JAF) pour faire constater la mauvaise exécution du jugement, demander une astreinte en cas de récidive ou solliciter une modification des modalités du droit de visite afin de les rendre plus protectrices et mieux encadrées. Vous pouvez également déposer une main courante au commissariat pour formaliser vos inquiétudes si votre enfant est accueilli dans des conditions floues ou potentiellement inadaptées.
Enfin, vous pouvez envisager une médiation familiale en parallèle ou en amont d’une saisine judiciaire. Elle permet souvent d’engager un dialogue constructif dans un cadre neutre et encadré, avec l’aide d’un professionnel pour que les deux parents trouvent une solution durable respectant l’enfant. Si vous le souhaitez, je peux vous aider à rédiger un courrier formel pour rappeler les obligations du jugement et solliciter une médiation ou une intervention du JAF.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
Merci d’indiquer votre question comme résolue en cliquant sur le BOUTON VERT
Merci beaucoup ,
Je vais essayer de nouveau demain de demander a Mr et sinon je ferai comme vous m avez conseillé .
Merci infinément
il y a 15 heures
Cliquez ici pour ajouter un commentaire