Cher Christophe
L'article L235-2 du code de la route est très clair dans son alinéa 5, en l'espèce :
Si les épreuves de dépistage se révèlent positives ou lorsque le conducteur refuse ou est dans l'impossibilité de les subir, les officiers ou agents de police judiciaire font procéder à des vérifications consistant en des analyses ou examens médicaux, cliniques et biologiques, en vue d'établir si la personne conduisait en ayant fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants. A cette fin, l'officier ou l'agent de police judiciaire peut requérir un médecin, un interne en médecine, un étudiant en médecine autorisé à exercer la médecine à titre de remplaçant ou un infirmier pour effectuer une prise de sang.
Par conséquent, les gendarmes auraient du procéder à la réquisition aux fins de prélèvement sanguin ou urinaire afin de détecter les produits stupéfiants.
Un contrôle a posteriori n'aurait aucun sens.
Par conséquent, le refus ne semble pas être justifié et il faudrait donc le contester avec l'assistance d'un avocat qui accompagnera votre fils au besoin à la gendarmerie pour s'en expliquer.
Pour ce qui concerne votre véhicule, vous pouvez demander la levée de son immobilisation puisque vous en êtes le propriétaire.
Merci de cliquer oui merci.
Bien cordialement