Bonjour,
Votre situation est douloureuse, et il est compréhensible que vous soyez désemparée face à l’éloignement imposé de votre petite-fille. Lorsqu’une suspicion de violence ou de mauvais traitement est évoquée dans le cadre d’une séparation conflictuelle, même sans preuve directe, il est fréquent que l’autre parent ou le juge prenne des mesures provisoires très prudentes, parfois en suspendant temporairement le droit de visite, dans l’intérêt supposé de l’enfant.
Dans le cas de votre fils, le fait que les traces aient été constatées après le week-end mais étaient déjà présentes avant peut effectivement être un élément en sa faveur, surtout s’il peut le démontrer. Il est important que son avocate poursuive la constitution d’un dossier solide, avec des attestations écrites de personnes ayant vu son comportement avec l’enfant, que ce soit des proches, des voisins, ou même des professionnels (médecin, éducateur, assistante maternelle). Ces témoignages doivent être datés, signés, et mentionner clairement l’identité de la personne qui les rédige.
Même si le jugement n’est prévu qu’en octobre, une demande de rétablissement provisoire d’un droit de visite (même encadré ou en lieu neutre) peut être envisagée par son avocate devant le juge aux affaires familiales. Il est possible d'introduire une requête en référé ou une demande en urgence si l'absence de lien avec l’enfant crée un risque de rupture affective importante.
En parallèle, il est essentiel que votre fils reste calme, respectueux et concentré sur l’intérêt de sa fille, sans chercher à s’opposer frontalement à la mère, mais en montrant sa volonté sincère de maintenir un lien parental équilibré. C’est souvent ce positionnement qui convainc le juge sur le fond.
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il y a 10 heures
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