Bonsoir,
Il est important de préciser que le harcèlement moral est défini par l'article 222-33-2 du Code pénal, qui stipule que le harcèlement moral est constitué par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de vie d'une personne, susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale, ou de compromettre son avenir professionnel.
Dans le cas d'un bailleur social, le refus de dialogue sur des problèmes de logement ne constitue pas nécessairement un harcèlement moral au sens pénal.
Pour qu'il y ait harcèlement, il faudrait démontrer que le comportement du bailleur est répété et a pour effet de dégrader vos conditions de vie de manière significative.
Cependant, vous avez d'autres recours possibles. Vous pouvez envisager de :
Adresser une mise en demeure à votre bailleur pour qu'il prenne en compte vos demandes de réparations et de dialogue. Cette mise en demeure peut être envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception.
Saisir la Commission de médiation ou un médiateur de la consommation pour tenter de résoudre le litige à l'amiable.
En cas de nuisances persistantes, vous pouvez également envisager de saisir le tribunal compétent pour obtenir une décision judiciaire, notamment si les conditions de vie dans votre logement sont gravement affectées.
En résumé, bien que le dépôt d'une plainte pour harcèlement moral soit une option, il est essentiel de bien évaluer la situation et d'explorer d'autres voies de recours qui pourraient être plus appropriées dans votre cas.
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il y a 1 heure
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