Bonjour,
Il est important de prendre en compte plusieurs éléments avant de diffuser des vidéos sur les réseaux sociaux concernant votre situation.
Si vous filmez des personnes (y compris vos bailleurs ou d'autres occupants), vous devez obtenir leur consentement, car la diffusion d'images sans autorisation peut constituer une atteinte à leur vie privée (article 9 du Code civil).
Si vous portez des accusations contre vos bailleurs sans preuves suffisantes, cela pourrait être considéré comme de la diffamation.
Selon l'article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, la diffamation est punie d'amende. Il est donc crucial de rester factuel et de ne pas faire d'accusations non prouvées.
Si vos vidéos contiennent des informations personnelles (comme des noms, adresses, etc.), vous devez veiller à respecter la réglementation sur la protection des données personnelles (Règlement Général sur la Protection des Données - RGPD).
En cas de litige, la diffusion de ces vidéos pourrait être utilisée contre vous, notamment si elles contiennent des éléments qui pourraient être interprétés comme des provocations ou des incitations à la haine.
Présentez les faits tels qu'ils sont, sans exagération.
Concentrez-vous sur les conditions de vie et les problèmes d'insalubrité plutôt que sur des critiques personnelles des bailleurs.
Par conséquent , il est essentiel de bien réfléchir aux conséquences juridiques de la diffusion de vidéos sur votre situation d'insalubrité.
Vous pourriez envisager d'autres moyens de faire entendre votre voix, comme contacter des associations de défense des droits des locataires ou des médias, qui pourraient vous aider à faire connaître votre situation sans risquer des répercussions juridiques.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert.
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus