Bonjour
Votre situation met en lumière un déséquilibre parental réel et une implication affective très forte de votre part, que le Juge aux affaires familiales (JAF) prendra nécessairement en compte.
Vous avez été confrontée à un comportement de votre ex-compagnon qui semble privilégier les aspects gratifiants de la parentalité — moments de loisirs, présence ponctuelle — tout en se déchargeant des responsabilités quotidiennes : suivi éducatif, soins, logistique, soutien matériel.
Ce type d’attitude peut être considéré comme une implication limitée, surtout s’il refuse ouvertement de collaborer aux mesures éducatives ou ne prend pas l’initiative d’organiser l’environnement adapté pour accueillir les enfants chez lui.
Le fait que votre ex-compagnon minimise votre relation actuelle, impose des contraintes de communication liées à sa nouvelle compagne, et efface les échanges concernant les enfants, est préoccupant. Les enfants ne doivent en aucun cas être victimes des conflits ou des influences extérieures.
De plus, si votre fils aîné exprime un rejet vis-à-vis de cette personne et que des propos malveillants à votre sujet sont rapportés, vous êtes en droit de demander que cette tierce personne ne soit pas impliquée dans les temps de garde ou de visite.
En cas de comportement manipulateur ou de pression psychologique, ces éléments doivent être portés à la connaissance du JAF, accompagnés si possible de témoignages ou d’attestations (éducateurs, professionnels de santé, etc.).
Quant aux problématiques liées à la fragilité psychologique de votre ex et aux tendances suicidaires qu’il évoque, il est fondamental d’en parler avec prudence mais fermeté. Ce type de comportement peut être interprété comme un moyen de pression ou de victimisation, ce qui doit être encadré par un professionnel (médecin, psychologue, voire évaluation ordonnée par le tribunal).
Le refus de collaborer, les absences dans la prise en charge, et les influences négatives répétées peuvent justifier une demande de résidence exclusive chez vous avec limitation ou encadrement du droit de visite.
Vous êtes en droit de protéger vos enfants, de préserver leur équilibre émotionnel et de demander un cadre judiciaire clair. Si vous le souhaitez, je peux vous accompagner dans la rédaction d’un courrier au JAF, vous aider à structurer un dossier solide, ou formuler des propositions adaptées pour la garde et le droit de visite. Vous agissez dans l’intérêt de vos enfants, et c’est cela que la justice examine en priorité.
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