Bonjour,
Je comprends parfaitement votre inquiétude et le stress que génère cette situation. Vous êtes dans une position très précaire, malgré toutes vos démarches. Le fait que vous soyez marqué en "urgence" au CCAS et que votre dossier DALO soit en cours sont des éléments positifs, mais le manque de logements disponibles est une réalité difficile.
En attendant le passage de votre dossier DALO en commission en septembre et une éventuelle solution de logement social d'ici octobre, voici ce que vous pouvez faire :
1. Renforcez et Suivez vos Démarches Actuelles
Contact Régulier avec le CCAS : Continuez à vous manifester très régulièrement auprès du CCAS de votre ville. Idéalement, pas seulement par téléphone, mais en vous rendant sur place si possible. Demandez à rencontrer un(e) assistant(e) social(e) ou un(e) agent(e) d'accueil pour réexpliquer votre situation et l'urgence de votre départ en octobre. Montrez que vous êtes proactif(ve) et disponible.
Suivi de la Lettre au Maire : La numérisation de votre lettre est une chose, mais insistez pour savoir si une action concrète a été décidée suite à celle-ci. Le maire peut avoir un contingent de logements sociaux (le "contingent préfectoral" ou "communal") et peut intervenir pour accélérer l'examen de votre dossier, mais cela reste à sa discrétion.
Préparation du DALO :
Le DALO (Droit Au Logement Opposable) est un recours si vous n'avez pas obtenu de logement social dans un délai anormalement long et que vous remplissez certaines conditions (ce qui semble être votre cas avec 5 ans d'attente et votre expulsion).
Préparez tous les documents nécessaires pour la commission de septembre. Assurez-vous que votre dossier est le plus complet possible et qu'il inclut bien la notification de vente de votre logement actuel.
Si le DALO est reconnu, vous serez déclaré "prioritaire" et "urgent" et l'État (le Préfet) aura l'obligation de vous faire une proposition de logement. En cas d'absence de proposition dans un certain délai après la décision DALO, vous pourrez saisir le Tribunal Administratif. C'est une protection forte, mais elle prend du temps.
2. Explorez les Solutions d'Hébergement Provisoires
Le risque principal est de vous retrouver sans solution à la fin de votre préavis en octobre.
Famille et Amis : Si c'est une option, même temporairement, explorez la possibilité d'être hébergé chez des proches après octobre.
Le 115 (SAMU Social) : Si vous n'avez absolument aucune solution, et que vous risquez de vous retrouver à la rue, composez le 115. C'est le numéro d'urgence pour l'hébergement. Le 115 oriente vers des structures d'hébergement d'urgence. C'est une solution de dernier recours, souvent saturée, mais c'est leur rôle d'intervenir en cas de détresse avérée.
Structures d'hébergement temporaires : Renseignez-vous auprès du CCAS ou d'associations sur d'autres dispositifs locaux d'hébergement temporaire (foyers, résidences sociales, etc.) qui pourraient proposer des solutions transitoires.
3. Contactez les Acteurs de l'Accompagnement Social
Assistante Sociale (hors CCAS) : Si vous n'avez pas de contact régulier avec un(e) assistant(e) social(e) via le CCAS, rapprochez-vous des services sociaux du Conseil Départemental. Un(e) assistant(e) social(e) peut vous aider à faire valoir vos droits, appuyer vos démarches, et explorer toutes les pistes.
Associations d'aide au logement et à l'hébergement :
Fondation Abbé Pierre : Propose des conseils et parfois un accompagnement.
Habitat et Humanisme.
Locaux : Cherchez des associations spécifiques dans votre ville ou département qui aident les personnes en difficulté de logement. Elles ont souvent une bonne connaissance du terrain et des interlocuteurs à la préfecture ou dans les organismes HLM.
4. N'abandonnez pas la recherche active de logement
Vérifiez le "contingent préfectoral" : La préfecture dispose aussi d'un quota de logements sociaux. Expliquez-leur votre situation (lettre RAR du propriétaire, risque d'expulsion).
Sollicitez les autres Bailleurs Sociaux : Si votre dossier est un numéro unique départemental, cela couvre tous les bailleurs. Cependant, si vous avez des contacts avec certains bailleurs HLM spécifiques de votre secteur, n'hésitez pas à les solliciter directement en insistant sur votre situation d'urgence et le fait que vous avez un DALO en cours.
Votre situation est difficile mais vous avez déjà entrepris des démarches essentielles. Le DALO est votre principal espoir pour une attribution prioritaire. En attendant, la communication constante avec le CCAS, la préparation de tous les documents, et l'exploration de toutes les pistes d'hébergement d'urgence ou temporaire sont cruciales pour éviter de vous retrouver sans solution en octobre.
Bon courage dans cette période difficile.
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Je vous remercie pour toutes les réponses apporter , je vais creuser un peu plus tout sa. Merci a vous. Bien cordialement.
il y a 12 heures
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