Je n'ai pas eu le temps de voir le médiateur, je me trouve dans une impasse, car elle a eu notre fille pendant la première moitié des vacances et moi le père j'ai l'autre partie. Si je suis venu au point à voir l'éducatrice et que l'on a mis un accord l’amiable c'est parce que justement la garde alténnée est très conflictuelle, la situation ne permette pas que nous restons sur ce mode de garde. D'où pourquoi nous sommes partis dans l’intérêt de l'enfant, et pour ne pas qu'elles soient perturbées de mettre en place l'éducatrice quelque chose qui est provisoire le temps que le jugement arrive.
Mon enfant est très frustré de ne pas pouvoir profiter de ces vacances, avec moi son père comme elle a pu le faire avec sa mère. La situation actuelle il y a beaucoup de conflits qui viens de la mère qui est instables et mon enfant ce retoruve au milieu de tout ça.
L'autre partie a lancer un jugement je suis dans l'attente de la date de l'audience.
il y a 14 heures
Je comprends tout à fait votre détresse et votre sentiment d'être dans une impasse. C'est une situation extrêmement difficile quand l'enfant se retrouve au centre des conflits parentaux, surtout pendant les vacances. Vous avez eu la bonne intuition de vouloir mettre en place un accord amiable avec l'aide d'une éducatrice dans l'intérêt de votre fille, précisément parce que la garde alternée actuelle est devenue invivable.
La situation actuelle et l'attente du jugement
Vous êtes dans une période d'attente cruciale. Puisque l'autre partie a lancé une procédure judiciaire et que vous attendez la date de l'audience, c'est le Juge aux Affaires Familiales (JAF) qui sera le seul à pouvoir trancher et modifier le mode de garde de manière définitive.
Votre démarche de consulter une éducatrice pour un accord provisoire était une excellente initiative pour tenter d'apaiser la situation en attendant le jugement. Le fait que votre fille verbalise sa frustration de ne pas profiter de ses vacances avec vous est un signal d'alarme fort, que vous devrez absolument faire valoir.
Ce que vous pouvez faire en attendant l'audience
Continuez à documenter les conflits :
Notez précisément les dates, heures, et la nature des conflits initiés par la mère.
Conservez les SMS, e-mails, ou messages vocaux qui prouvent ces conflits et leur impact sur l'enfant.
Si ces conflits se déroulent devant l'enfant, précisez-le.
Le fait que "la mère soit instable" devra être appuyé par des faits précis ou, si possible, des témoignages (sans mettre l'enfant en difficulté).
Sollicitez le rapport de l'éducatrice :
L'accord amiable mis en place avec l'éducatrice est une preuve de votre bonne foi et de votre volonté de trouver des solutions pour l'enfant. Demandez à l'éducatrice si elle peut produire un rapport ou une attestation sur la situation qu'elle a constatée, sur les difficultés de communication, et sur les raisons qui ont motivé la mise en place de cet accord provisoire.
Ce document sera une pièce maîtresse à verser à votre dossier pour le JAF.
Recueillir la parole de l'enfant (avec prudence) :
Le fait que votre fille soit "très frustrée" et qu'elle verbalise son mal-être est essentiel.
Important : Ne mettez pas votre fille dans une position où elle devrait choisir ou témoigner contre sa mère. Cela serait très néfaste pour elle.
Cependant, son mal-être peut être constaté. Si elle est suivie par un professionnel (psychologue, par exemple), le rapport de ce professionnel, s'il constate un mal-être lié à la situation de conflit, peut être une preuve importante.
À son âge (si elle est proche de 10-12 ans ou plus), elle a le droit d'être entendue par le juge. Vous ou votre avocat pouvez demander au JAF qu'elle soit entendue. Le juge l'entendra seul ou avec un psychologue pour que sa parole soit libre. C'est un droit fondamental.
Préparer votre dossier avec votre avocat :
Puisque l'autre partie a lancé le jugement, vous devez impérativement être représenté par un avocat (si ce n'est pas déjà le cas).
Transmettez-lui toutes les preuves que vous avez collectées (notes des incidents, SMS, e-mails, rapport de l'éducatrice, etc.).
Expliquez-lui précisément pourquoi la garde alternée n'est plus dans l'intérêt de l'enfant, en vous basant sur les conflits et le mal-être de votre fille.
Votre avocat pourra demander au JAF de suspendre la garde alternée ou d'instaurer un mode de garde provisoire plus adapté, en attendant la décision définitive sur le fond. Cela est particulièrement pertinent si la situation est très délétère pour l'enfant.
L'audience à venir
L'audience sera le moment de présenter au JAF pourquoi la situation actuelle est intenable et pourquoi un changement de mode de garde est nécessaire dans l'intérêt supérieur de votre fille. Mettez l'accent sur :
Le mal-être de l'enfant et sa frustration.
Les conflits récurrents et l'instabilité (en s'appuyant sur des faits).
Votre volonté de pacifier la situation (d'où l'intervention de l'éducatrice).
Courage dans cette épreuve. La protection de votre fille est votre priorité, et les éléments que vous rassemblez sont essentiels pour que le juge puisse prendre la meilleure décision pour elle.
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