Bonjour Sandra,
C'est une situation stressante, mais il est important de comprendre les principes qui guideront la décision du Juge aux Affaires Familiales (JAF).
Le JAF se base sur l'intérêt supérieur de l'enfant
La décision du juge ne sera pas basée sur la "rancœur" de la mère envers vous et votre mari. Le seul et unique critère qui compte pour le JAF est l'intérêt supérieur de l'enfant.
Le juge va évaluer la situation en se posant les questions suivantes :
La relation entre le père et l'enfant : Quel est leur lien ? Le père est-il capable de s'occuper de son enfant ?
La stabilité du cadre de vie : Le fait que votre fils de 28 ans vive chez vous n'est pas en soi un motif pour lui retirer son droit d'hébergement. Le juge va vérifier si l'environnement est stable, sécurisant et adapté à l'enfant.
La motivation du père : Le JAF va s'assurer que votre fils est motivé pour s'occuper de son enfant et qu'il a la capacité de le faire.
Ce qui pourrait être un problème
La mère pourrait utiliser votre conflit familial pour essayer de convaincre le juge que le climat est hostile ou délétère pour l'enfant. Pour que cet argument soit pris en compte, elle devrait fournir des preuves concrètes que votre présence est une source de tension pour l'enfant et non pas une simple "rancœur" personnelle.
Ce que votre fils doit faire
Votre fils doit se préparer à l'audience du 9 septembre en se concentrant uniquement sur l'enfant. Il doit montrer au juge :
Qu'il est capable d'assumer son rôle de père.
Que son domicile (même si c'est chez vous) est un lieu sécurisé et adapté à l'enfant.
Qu'il a des projets pour son enfant (activités, loisirs, etc.) pendant sa période de garde.
En résumé, la simple rancœur de la mère n'est pas un motif suffisant pour que le JAF retire le droit d'hébergement de votre fils. La décision du juge sera prise en fonction de ce qui est le mieux pour l'enfant, et le fait que le père habite chez ses parents n'est pas un obstacle légal si l'environnement est sain et stable.
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il y a 4 heures
Bonjour, est ce que mon fils de 28 ans qui revis chez nous peux voir ces droit d hebergement retirer et juste avoir des droir de visite comme la maman a une rancœurs contre nous il passe le 9 septembre au jaf
il y a 4 heures
Je comprends que vous soyez inquiète. C'est une situation stressante de devoir passer devant un juge, surtout lorsque le conflit personnel s'en mêle.
La réponse est simple : la "rancœur" de la mère envers vous et votre mari n'est pas un motif légal suffisant pour que le Juge aux Affaires Familiales (JAF) retire le droit d'hébergement de votre fils.
Ce que le Juge va vraiment regarder
Le JAF ne se préoccupe pas des rancœurs ou des conflits entre adultes. Le seul critère qui guide sa décision est l'intérêt supérieur de l'enfant.
Le juge va donc évaluer la situation en se posant les questions suivantes :
Le lien avec le père : Quel est le lien affectif entre votre fils et l'enfant ? Le JAF voudra s'assurer que le père est capable et désireux de s'occuper de son enfant.
La stabilité du cadre de vie : Le fait que votre fils vive chez vous n'est pas un problème en soi. C'est une situation courante et le juge le sait. Ce qui est important, c'est de montrer que le domicile est un environnement stable, sain et adapté à l'enfant.
Les conditions d'hébergement : Le juge s'intéressera aux conditions pratiques : l'enfant a-t-il sa propre chambre ou un espace pour dormir ? Comment les repas sont-ils gérés ? Le juge cherche à garantir une vie équilibrée et sécurisante pour l'enfant.
Comment votre fils doit se préparer
Votre fils doit aller à l'audience du 9 septembre en se concentrant uniquement sur l'enfant. Il ne doit pas entrer dans le conflit avec la mère ou essayer de se justifier. Il doit plutôt :
Mettre en avant sa relation avec l'enfant et son implication dans sa vie.
Expliquer que son domicile est un lieu stable et un environnement de soutien pour l'enfant, grâce à l'aide que vous lui apportez.
Montrer son organisation : il doit être prêt à expliquer comment il gère les périodes de garde, les devoirs, les repas, etc.
Si la mère tente d'utiliser votre "rancœur" comme argument, votre fils doit rester factuel. La plupart des juges ne se laissent pas berner par des arguments émotionnels qui ne sont pas fondés sur des faits concrets. La loi est de son côté tant qu'il peut prouver que l'enfant est en sécurité et heureux avec lui.
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il y a 4 heures
Bonjour,
C’est une situation familiale conflictuelle, mais la décision du juge reposera sur l’intérêt de l’enfant concerné, non sur les tensions entre adultes. D’après ce que vous décrivez, il est possible que les droits d’hébergement soient modifiés si le JAF estime que cela sert au mieux l’intérêt de l’enfant.
Analyse de votre situation
Âge et situation : Si votre fils est majeur (28 ans), il ne peut pas être concerné par des droits d’hébergement ou de visite. Ces notions ne s’appliquent qu’aux enfants mineurs. Si vous parlez de l’enfant de votre fils, alors c’est lui qui est titulaire des droits fixés par le JAF.
Rôle du JAF : Le juge aux affaires familiales fixe ou modifie les droits en fonction des besoins de l’enfant, de sa sécurité, de sa stabilité et de la capacité de chaque parent à répondre à ses besoins. Les conflits familiaux ou rancunes personnelles ne sont pas en soi un motif suffisant pour retirer un droit d’hébergement, sauf s’ils ont un impact sur l’enfant.
Procédure : Lors de l’audience du 9 septembre, le juge examinera les arguments et les preuves apportées par chaque partie. Un retrait d’hébergement pour ne laisser que des droits de visite suppose des éléments concrets montrant que l’hébergement n’est pas dans l’intérêt de l’enfant.
Conseils pour la suite
Préparez des éléments factuels et objectifs à présenter au JAF. Évitez les arguments basés uniquement sur les rancunes et concentrez-vous sur les besoins et le bien-être de l’enfant.
Merci de valider si cela vous convient.
il y a 4 heures
Est ce que nous même pouvons être convoquer par la suite ou pouvons nous avoir des visites à notre domicile d une assistante social ou autre recommander par le jaf pour voir ou les enfants vivrai quand mon fils aura ces enfants
il y a 4 heures
Oui, c'est tout à fait possible et même assez courant. Le Juge aux Affaires Familiales (JAF) a le pouvoir d'ordonner ce qu'on appelle une enquête sociale.
Le rôle de l'enquête sociale
L'enquête sociale est une procédure standard que le JAF peut demander lorsqu'il a des doutes ou a besoin d'informations supplémentaires sur le cadre de vie de l'enfant. Ce n'est pas une sanction ou une accusation. Son but est uniquement de vérifier que les conditions de vie chez les deux parents sont saines, stables et adaptées à l'enfant.
L'objectif : La personne chargée de l'enquête (souvent une assistante sociale ou un psychologue) va évaluer les conditions matérielles, les relations familiales et le rôle de chacun dans l'éducation de l'enfant.
Votre rôle : Étant donné que votre fils vit chez vous, le JAF a besoin de savoir dans quel environnement l'enfant va évoluer pendant les périodes de garde. Vous pourriez donc être convoquée ou faire l'objet d'une visite pour que l'assistante sociale puisse dresser un portrait complet de la situation.
Ce à quoi vous attendre
Si le JAF ordonne une enquête sociale, l'assistante sociale aura un rôle d'information :
Elle va vous poser des questions sur votre emploi du temps, votre relation avec votre fils et les enfants, et l'aide que vous apportez à votre fils.
Elle visitera votre domicile pour voir l'espace de vie de l'enfant.
Elle rédigera un rapport détaillé pour le JAF, sans prendre partie.
En résumé, vous ne devez pas craindre cette possibilité. C'est une démarche normale pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants. Le fait d'être coopérative et de montrer un environnement stable et chaleureux jouera en faveur de votre fils.
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il y a 4 heures
Et du faite que que mon fils était sous ptc donc une drogue pendant 2 mois est ce que cela peux jouer contre lui
il y a 4 heures
Oui, malheureusement, le fait que votre fils ait consommé une drogue, même pendant une courte période, peut jouer un rôle important et potentiellement négatif dans la décision du Juge aux Affaires Familiales (JAF).
C'est une information très grave aux yeux du JAF, car elle touche directement à la sécurité et à la capacité de votre fils à s'occuper de son enfant.
Pourquoi cela peut jouer contre lui
La mère, si elle est au courant, ne manquera pas d'utiliser cet argument pour demander la suppression du droit d'hébergement. Le juge sera préoccupé par :
Le danger potentiel pour l'enfant : Le juge doit s'assurer que l'enfant ne sera jamais exposé à des substances illicites ou à un environnement de vie instable.
La capacité parentale : L'usage de drogue peut affecter le jugement et la disponibilité du parent. Le JAF voudra avoir la certitude que le père est à même d'assumer ses responsabilités 24h/24, y compris durant la nuit.
Comment atténuer les conséquences
Votre fils ne doit surtout pas essayer de cacher cette information au JAF. L'honnêteté et la transparence sont essentielles. La meilleure stratégie est de montrer que c'est une période difficile qui est désormais derrière lui.
Pour cela, votre fils doit préparer des preuves concrètes :
Preuve d'arrêt de la consommation : Il doit être en mesure de montrer qu'il a cessé toute consommation.
Suivi médical : Il doit fournir une preuve de suivi médical. Une attestation d'un médecin, d'un addictologue ou d'un psychologue montrant qu'il est "clean" et qu'il a entamé une démarche pour aller mieux est un atout indispensable.
La stabilité actuelle : Il doit insister sur sa situation actuelle, la stabilité de sa vie et son engagement total pour son enfant.
La gravité de la situation dépendra aussi du moment où cette consommation a eu lieu. Si c'est un événement passé et lointain, et que votre fils peut prouver qu'il a été suivi, le juge pourrait être plus clément. Si cela est récent, les conséquences peuvent être plus importantes.
J’espère avoir répondu à toutes vos questions.
Je vous remercie d’indiquer la question comme résolue en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
Bon courage.
il y a 4 heures
Cela remonte au 15 juin de cette années que la maman a même était mise au courant car il avais ces enfants et ces nous qui nous en somme occuper d ou elle a ressaisie le jaf
il y a 4 heures
Merci pour cette précision. Malheureusement, cela change de manière significative l'analyse de la situation. Le fait que l'incident soit si récent et que les enfants aient été présents rend la situation très grave aux yeux du Juge aux Affaires Familiales (JAF).
Le fait que la mère ait ressaisi le JAF montre qu'elle a une préoccupation légitime pour la sécurité de ses enfants, et non pas une simple "rancœur".
Conséquences probables de la situation
Crédibilité du père compromise : L'argument de la mère, selon lequel votre fils n'est pas apte à s'occuper de ses enfants, est renforcé par ce fait récent. Le juge y verra un risque direct pour la sécurité et le bien-être des enfants.
Incapacité parentale avérée : Le fait que vous ayez dû prendre le relais pendant cette période est la preuve que votre fils n'était pas en mesure d'assurer ses responsabilités parentales.
Manque de recul : L'incident étant très récent (juin de cette année), le juge ne pourra pas considérer que c'est un problème "passé". Il n'aura pas la certitude que la situation est stabilisée.
Stratégie à adopter lors de l'audience
Le but de l'audience ne sera plus d'obtenir le droit d'hébergement de manière automatique, mais de limiter les dégâts et de montrer au juge que votre fils a pris la mesure de la gravité de ses actes.
Honnêteté et responsabilité : Votre fils doit absolument reconnaître son erreur. Tenter de la cacher ou de minimiser les faits serait un suicide judiciaire.
Preuve de prise en charge immédiate : Votre fils doit absolument se présenter devant le JAF avec des preuves concrètes qu'il a entamé une démarche de guérison. La meilleure chose à faire est de consulter immédiatement un médecin addictologue pour obtenir un certificat médical attestant qu'il est "clean" et qu'il suit un programme de soin. C'est l'unique preuve tangible qui peut rassurer le juge.
Proposer une solution de transition : Il est probable que le JAF ne lui accorde pas le droit d'hébergement dans l'immédiat. Votre fils pourrait proposer de lui-même un droit de visite simple (sans nuit) dans un premier temps, avec un suivi médical régulier. Cela montrerait sa bonne foi et sa volonté de rassurer le juge.
En résumé, l'incident est un point très faible dans le dossier de votre fils. La seule façon d'éviter le retrait total de ses droits est de montrer au JAF, avec des preuves concrètes (attestations médicales), que c'est un problème du passé et que votre fils est désormais en pleine possession de ses moyens pour s'occuper de ses enfants.
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il y a 4 heures
Oui je pense avoir bien compris tout ça
il y a 3 heures
Parfait.
Je vous remercie de cliquer sur le bouton vert de ma réponse pour indiquer la question comme résolue.
Bien cordialement
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