Bonsoir,
En droit français, les aménagements de peine peuvent être accordés sous certaines conditions, notamment en fonction de la durée de la peine et de la situation personnelle du condamné.
Selon l'article 132-19 du Code pénal, une peine d'emprisonnement ferme d'une durée inférieure ou égale à six mois doit être aménagée, sauf impossibilité résultant de la personnalité ou de la situation du condamné.
Pour les peines supérieures à six mois et inférieures ou égales à un an, l'aménagement est également possible si les conditions le permettent (article 132-25 du Code pénal).
Dans votre cas, il est possible que la juge de la cour d'appel ait considéré que les circonstances de la nouvelle peine et la situation personnelle de la personne (comme son emploi stable en CDI) justifiaient un nouvel aménagement, même si cela dépasse les 12 mois cumulés. Cependant, cela pourrait poser un problème si le JAP estime que l'accumulation des peines et des aménagements n'est pas compatible avec les objectifs de réinsertion ou de contrôle des comportements.
Lorsque le JAP prendra connaissance de cette situation, il pourra décider de plusieurs choses :
Confirmer l'aménagement en cours : Si le JAP estime que les conditions d'aménagement sont toujours remplies et que cela ne nuit pas à la réinsertion de la personne.
Modifier les conditions d'aménagement : Le JAP peut imposer des obligations supplémentaires ou modifier les modalités de l'aménagement en fonction de la nouvelle peine.
Révoquer l'aménagement : Si le JAP considère que l'accumulation des peines et des aménagements est problématique, il pourrait décider de révoquer l'aménagement accordé.
Il est donc crucial que la personne concernée soit transparente sur sa situation et respecte les obligations qui lui sont imposées dans le cadre de son aménagement de peine.
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