Bonjour,
Votre situation est tout à fait légitime, et votre sentiment d’incompréhension est compréhensible. Vous avez suivi la voie légale en formulant une demande d’effacement de vos données dans le fichier TAJ (volet victime), et le procureur vous a expressément donné gain de cause par une décision favorable datée du 28 mars. Vous êtes donc en droit d’attendre que cette décision soit exécutée sans discussion supplémentaire.
Il n’est pas normal qu’un agent du service gestionnaire vous interroge de manière insistante sur vos motivations, surtout lorsque vous agissez conformément à une ordonnance du procureur. L’article R.40-33 du Code de procédure pénale fixe un cadre général, mais dans votre cas, une décision particulière et individuelle du procureur prévaut et doit être appliquée. Vous n’avez pas à vous justifier davantage ni à convaincre le service d’exécution de son bien-fondé.
Dans ce contexte, il est tout à fait pertinent d’envisager deux actions : d’une part, envoyer une copie de la décision du procureur directement au ministère de l’Intérieur – Service du TAJ à Écully, avec lettre recommandée et accusé de réception ; d’autre part, si aucune réponse ou exécution ne suit, saisir la CNIL en expliquant clairement que le fichier n’a pas été mis à jour malgré une décision explicite du procureur. La CNIL peut intervenir pour faire respecter vos droits et s’assurer que vos données personnelles soient traitées conformément à la loi.
Vous avez agi avec rigueur et patience, et il est regrettable que l’exécution d’une décision judiciaire soit encore entravée par des démarches supplémentaires injustifiées. Vous êtes dans votre droit, et vous pouvez continuer sereinement vos démarches pour faire respecter cette décision.
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