Bonjour,
Si le JAF vous accorde des visites médiatisées et que vous choisissez de ne pas vous y rendre, cela pourrait être considéré comme un manquement à une décision de justice.
En effet, même si vous n'avez pas l'autorité parentale, le JAF peut ordonner des mesures qui doivent être respectées.
Le non-respect de ces visites pourrait entraîner des conséquences, telles que la mise en place d'une astreinte, ou même une réévaluation de votre situation par le JAF, qui pourrait considérer cela comme un refus de maintenir un lien avec l'enfant, ce qui pourrait influencer d'autres décisions concernant l'autorité parentale ou la pension alimentaire (Article 373-2-6 du Code civil).
Concernant la possibilité pour votre ex-conjointe de faire appel si le JAF ne vous accorde pas de droits de visite, elle a effectivement le droit de contester cette décision. Elle peut faire appel de la décision du JAF si elle estime que cela ne répond pas à l'intérêt supérieur de l'enfant, qui est le principe fondamental dans ce type de décisions (Article 373-2-1 du Code civil).
Enfin, à la fin de l'interdiction de contact, votre ex-conjointe peut saisir de nouveau le JAF pour demander l'établissement de droits de visite. Le JAF examinera alors la situation en tenant compte de l'intérêt de l'enfant et des circonstances actuelles, y compris votre comportement passé et les raisons de l'interdiction de contact.
Je vous conseille de bien réfléchir à votre position et, si nécessaire, de consulter un avocat pour vous accompagner dans ces démarches et vous conseiller sur les meilleures actions à entreprendre.
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il y a 3 semaines
Bonjour Maître,
Je vous remercie pour votre sollicitude et de votre conseil de bien y réfléchir.
N'ayant déjà plus l'autorité parentale et une pension très élevée demandée par mon ex-conjointe qui s'élève à plus de 20% de mes revenus (que je ne refuserai pas de payer), je ne risque, pour ainsi dire, plus rien à ne pas vouloir voir l'enfant. Même avec une astreinte, je ne pense pas que la police vienne me chercher à mon domicile en me mettant des coups de tonfa dans les genoux pour me trainer aux visites médiatisées et je n'irai pas non plus en prison.
Ainsi, hormis des requêtes que mon ex-conjojnte peut lancer de temps en temps pour tenter de m'obliger à voir sa fille, elle ne pourra dans les faits pas m'obliger à la voir. Ce sera uniquement une perte de temps pour tout le monde.
Je ne comprends d'ailleurs pas les raisons qui poussent mon ex-conjointe à m'obliger à voir son enfant alors que j'ai été lourdement condamné pour violences conjugales. C'est un non-sens. Dès lors qu'il y a eu violences conjugales, l'auteur devrait être automatiquement écarté de la vie des enfants de manière indéfinie. Chacun tourne la page et va de l'avant.
Bien cordialement,
il y a 6 jours
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