Merci beaucoup pour votre réponse.
J’ai encore une question vu que je suis une africaine mariée avec un français veut tout avoir pour lui, comme je vous ai expliqué en haute Savoie c’est très difficile pour les étrangers et on m’a bien montré suite à cette décision des juges de haute Savoie, j’ai fait appel à la cour d’appel de Chambéry.
Les juges sont donner la garde alternée mais les enfants sont gardés par moi et vont que 1 week-end sur deux chez le papa, suite à la fugue de ma première fille.
La maison qu’on ai propriétaire tous les deux mariés a la communauté des biens.
C’est monsieur qui doit rester dans la maison alors qu’il y a eu des violences portées deux plaintes qui ont été classées sans suites.
Moi je gagne 2500 euros par mois j’ai déjà posé la demande de logement et j’ai aussi fait le dossier Dolo. et Mr 8000 euros par mois. Bref vous avez dit qu’il ne risque pas payer la prestation compensatoire ? Si je ne respecte pas la decision des juges jaf de libérer la maison avec les enfants alors que je cherche le logement et j’ai beaucoup de refus par rapport à mon salaire.
Mr n’habite plus dans la maison avec nous car c’est la gendarmerie qui avait demandé à Mr de quitter et d’aller vivre chez ses parents.
J’attends vos réponses concernant ma situation s’il vous plaît. Qu’est-Ce que je risque si je ne trouve pas un logement avec ?
Bonne journée
il y a 1 jour
Bonjour,
Tant que l’ordonnance du juge aux affaires familiales vous impose de quitter le domicile conjugal à une date donnée, vous êtes juridiquement tenue de respecter cette décision, même si monsieur n’y réside plus actuellement. Si vous ne quittez pas les lieux volontairement, **il peut saisir le juge pour demander l’expulsion**, avec l’appui d’un huissier, même s’il s’agit d’un bien commun. Vous ne serez pas expulsée du jour au lendemain, mais cela peut être enclenché juridiquement.
Cependant, le juge tiendra compte de votre **situation familiale et économique** : si vous êtes avec les enfants, que vous êtes en recherche active de logement, que vous avez des revenus modestes et que vous subissez des refus locatifs, vous pouvez demander **un délai de grâce** (article L.412-3 du Code des procédures civiles d’exécution). Ce délai peut aller jusqu’à 1 an, renouvelable, pour vous laisser le temps de reloger les enfants dans des conditions dignes.
Sur la prestation compensatoire : elle est destinée à compenser un **déséquilibre financier** créé par le divorce. Vous gagnez 2500 euros, lui 8000 euros, donc vous pouvez en principe y prétendre. Mais le juge tient aussi compte de la durée du mariage, des choix de vie, de la situation patrimoniale, etc. Il ne s’agit pas d’un droit automatique.
Si vous êtes dans une impasse pour vous reloger, vous pouvez :
1. **Solliciter l’aide d’un avocat** pour demander un délai de maintien dans le logement.
2. **Contacter une assistante sociale** ou le service logement de votre mairie pour accélérer les démarches.
3. **Produire toutes les preuves de refus de logement** pour montrer que vous ne refusez pas de partir mais que vous êtes bloquée par la réalité du marché.
En résumé : vous devez respecter la décision, mais vous pouvez légalement demander un délai. Le juge examinera votre situation de bonne foi. Vous ne risquez pas une sanction pénale, mais une procédure civile si vous restez sans justification.
Est-ce que cette réponse vous convient ou a permis de clarifier votre situation ? Si oui, merci de la valider avec le bouton vert.
il y a 1 jour
Merci beaucoup pour votre reponse
il y a 1 jour
J’envoie de suite l’e-mail à mon avocate pour pouvoir demander un délai de grâce.
Merci encore pour votre réponse et vos conseils
il y a 1 jour
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