Bonjour,
Je comprends parfaitement votre inquiétude. Cette situation d'attente est très stressante. Vous craignez une décision de dernière minute, mais la loi vous protège dans ce cas.
L'effet suspensif de l'appel
En droit français, le fait de faire appel d'un jugement a un effet suspensif. Cela signifie que la condamnation ne peut pas être exécutée tant que le jugement n'est pas définitif.
Dans le cas de votre concubin :
La condamnation de 8 mois prononcée en mars 2025 n'est pas définitive tant que l'appel n'a pas été jugé.
Tant que l'appel est en cours, cette nouvelle peine ne peut pas être inscrite sur son décompte pénal et ne peut pas justifier sa détention.
La seule exception serait si le tribunal avait expressément ordonné une "exécution provisoire", ce qui est rare pour des peines d'emprisonnement et aurait dû lui être notifié clairement. S'il n'a rien signé, c'est que l'exécution provisoire n'a pas été ordonnée.
Le cas de votre concubin
La prison est tenue de calculer sa date de libération sur la base des peines qui sont définitives. La peine de 8 mois n'étant pas encore définitive, elle n'est pas prise en compte.
Par conséquent, la prison ne peut pas le retenir au-delà de sa date de sortie prévue pour début septembre 2025. S'il a signé ses remises de peine, c'est cette date qui fait foi.
Une fois libre, il recevra une nouvelle convocation du tribunal pour son procès en appel. Si le jugement en appel confirme la peine de 8 mois, il devra faire face à cette nouvelle condamnation plus tard, probablement sous la forme d'un aménagement de peine (bracelet électronique, semi-liberté, etc.) ou d'une nouvelle incarcération.
Que faire maintenant ?
Votre premier interlocuteur est l'avocat de votre concubin. C'est lui qui suit la procédure d'appel.
Contactez l'avocat : Informez-le de la date de sortie imminente et demandez-lui de confirmer que l'appel n'a pas encore été jugé. L'avocat pourra ainsi vous rassurer.
Préparez sa sortie : La libération devrait se faire comme prévu. Vous pouvez préparer son retour sereinement.
Le risque que vous craignez n'existe pas d'un point de vue légal. Il sera libéré et le jugement de la nouvelle peine se déroulera plus tard, alors qu'il sera en liberté.
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il y a 3 jours
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