Ma fille ne veut plus me voir -

Sujet initié par Breeg, il y a 2 jours - 285 vues

C'est une situation très douloureuse, et je suis désolé que vous viviez cela. Le refus de votre fille de vous voir est une épreuve difficile qui peut être accablante.

Il est essentiel de comprendre les raisons de cette situation, qui peuvent être complexes et multiples. Il est aussi important de savoir que vous avez des options pour essayer de rétablir le contact, tout en respectant ses sentiments.

1. Comprendre la situation

Plusieurs raisons peuvent expliquer la décision de votre fille. Il peut s'agir de :

Conflits passés : Des désaccords ou des tensions anciennes qui n'ont jamais été résolus.

Malentendus récents : Un événement ou une discussion qui a été mal interprété(e) de part et d'autre.

Influence extérieure : L'impact de son entourage, de son conjoint ou d'autres membres de la famille.

Problèmes personnels : Des difficultés qu'elle rencontre dans sa propre vie et qui l'amènent à se couper de ses proches.

Il est essentiel de ne pas tirer de conclusions hâtives et d'essayer d'abord de comprendre ce qui se passe.

2. Les options pour rétablir le contact

Avant de prendre une décision, voici quelques pistes que vous pouvez explorer :

Communiquez par écrit : Parfois, un message écrit (lettre, e-mail) permet d'exprimer ses sentiments sans la pression d'une conversation en face à face. Vous pouvez y exprimer votre amour, votre peine et votre désir de comprendre, sans la forcer à vous répondre.

Demandez l'aide d'un médiateur : Si le dialogue direct est impossible, un tiers neutre, comme un médiateur familial, peut vous aider. Son rôle n'est pas de prendre parti, mais de rétablir la communication entre vous et de vous aider à trouver une solution.

Laissez-lui de l'espace : Parfois, la meilleure chose à faire est de respecter sa demande de distance. Un harcèlement de messages ou d'appels pourrait aggraver la situation. Laissez-lui le temps de réfléchir et de prendre du recul.

3. Comment vous protéger

Cette situation peut être très éprouvante émotionnellement. Il est crucial de ne pas vous isoler :

Parlez-en à un professionnel : Un psychologue peut vous aider à gérer cette épreuve et à trouver la meilleure manière de réagir.

Entourez-vous de vos proches : Confiez-vous à des amis ou à d'autres membres de la famille qui vous soutiennent.

Si votre fille est majeure, elle est en droit de refuser le contact, et il est essentiel de respecter sa décision. La seule exception est si des petits-enfants sont concernés. Dans ce cas, vous pourriez avoir un recours pour préserver vos droits de grand-parent.

Le plus important est de prendre soin de vous et d'être prêt si elle décide un jour de rétablir le dialogue.

Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.

Cette situation est difficile à gérer par le droit.
Tout dépend de l'âge de votre enfant.
Si elle a moins de 13/14 ans son avis n'est pas pris en compte et vous pouvez imposer votre droit de visite et d'hébergement.
Si elle a plus de 14/15 ans, son avis deviendra important.
Au-delà de 16/17 ans il sera prépondérant.
Mais n'hésitez pas à saisir le juge et même à demander l'aide d'un professionnel de la relation parent/enfant pour reconstituer un lien brisé.
Merci d'indiquer que la question est résolue.

Bonjour,

C’est une situation familiale délicate, et la loi prévoit des recours pour maintenir le lien entre un parent et son enfant, même en cas de refus de l’enfant.

**Analyse de votre situation**

* **Droit de visite et d’hébergement** : Sauf décision contraire d’un juge, le parent chez qui l’enfant ne réside pas conserve ce droit. Le refus de l’enfant seul n’annule pas automatiquement ce droit.
* **Prise en compte de l’âge et de la maturité** : Le juge aux affaires familiales (JAF) peut entendre l’enfant s’il estime qu’il est capable d’exprimer un avis réfléchi (article 388-1 du Code civil). Toutefois, cet avis n’est pas forcément décisif, c’est l’intérêt de l’enfant qui prime.
* **Médiation familiale** : Avant ou en parallèle d’une procédure, une médiation peut être proposée pour restaurer la communication et comprendre les raisons du refus.
* **Modification du jugement** : Si la situation perdure, seule une nouvelle décision du JAF peut modifier ou suspendre les droits fixés auparavant.

**Conseils pour la suite**

* Conservez la preuve de vos tentatives de contact (messages, courriers) afin de montrer votre volonté de maintenir le lien.
* Si le dialogue est impossible, saisissez le JAF pour faire respecter ou réaménager vos droits.
* Envisagez un accompagnement psychologique pour votre enfant afin de faciliter la reprise des relations.

Merci de valider si cela vous convient.