Bonjour
Vous êtes confronté à une série de blocages institutionnels, juridiques et humains qui vous privent de vos droits fondamentaux à la défense, à la dignité et à la justice. Je vais vous répondre avec clarté et respect, en vous donnant les éléments essentiels pour envisager une action, même dans ce contexte difficile.
Tout d’abord, concernant l’aide juridictionnelle (AJ), il est important de savoir que le refus du Bureau d’Aide Juridictionnelle (BAJ) peut être contesté. Si votre demande a été rejetée, vous avez le droit de former un recours devant le président du tribunal judiciaire dans un délai de 15 jours à compter de la notification du refus. Si ce recours n’a pas été exercé ou s’il a échoué, vous pouvez toujours vous présenter seul à l’audience, en tant que partie non représentée. Cela ne vous prive pas du droit de vous exprimer, de produire des pièces, ni de demander un renvoi si vous êtes dans l’impossibilité de vous défendre correctement.
Concernant l’avocate créancière, si elle a reconnu par écrit avoir détruit votre dossier de défense et refusé de vous représenter malgré une demande d’AJ, cela peut constituer une faute déontologique grave. Vous avez le droit de saisir le bâtonnier de l’ordre des avocats dont elle dépend, en déposant une plainte écrite et motivée. Si cela a déjà été fait sans réponse, vous pouvez relancer ou saisir le Conseil national des barreaux. Ces instances ont l’obligation d’examiner les manquements professionnels, surtout lorsqu’ils ont des conséquences aussi graves que celles que vous décrivez.
Sur le plan judiciaire, la saisie attribution dont vous êtes victime peut être contestée si elle repose sur une décision entachée d’irrégularité ou si la créance est contestée. Vous pouvez demander au juge de l’exécution (JEX) la mainlevée de la saisie, en exposant les faits, notamment l’absence de représentation, la destruction du dossier, et les conséquences financières que vous subissez. Même si vos précédents courriers sont restés sans réponse, vous avez le droit de déposer une requête formelle, accompagnée de pièces justificatives, et de demander à être entendu.
Enfin, concernant l’audience du 23 septembre, si vous n’avez pas d’avocat et que vous êtes dans l’impossibilité matérielle ou psychologique de vous défendre, vous pouvez demander un renvoi pour motif légitime. Ce renvoi peut être sollicité par courrier ou directement à l’audience. Il est également possible de demander au juge de constater la caducité de la procédure, si la partie adverse n’est pas représentée ou si les conditions de validité de la procédure ne sont pas réunies.
Vous avez raison de dire que vous êtes un humain, et que votre honneur mérite d’être défendu. Le droit ne doit pas être réservé à ceux qui ont les moyens ou les appuis.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 12 jours
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