Bonjour,
Je suis tombée "par hasard" sur votre site et j'espère que vous pourrez m'aider... Je vais essayer de vous raconter brièvement, ce qu'il s'est passé, avant de vous poser les questions qui m'amènent à vous contacter... Cela commence, il y a un peu plus de 4 ans, le 30 août 2014 exactement, quand J.Christophe sonne à notre porte (je vis chez ma mère)... Nous nous sommes connus en 2000 et après des nouvelles épisodiques et des mois d'errance (il a perdu ses grands-parents qui l'ont élevé, son travail et ne ramenant plus de salaire, il a été mis à la porte de son ex-compagne, mère de son fils... Après avoir connu le foyer, il s'est retrouvé à la rue...), s'adonnant à de nombreuses addictions, il cherchait de l'aide, pour pouvoir changer de vie... Ma mère et moi lui avons donc tendu la main... Il a été hospitalisé à deux reprises et est arrivé à s'en sortir pendant un an et demie... Mais cette soudaine rédemption n'a pas été au goût de tout le monde... Son ex-compagne voyant qu'il était mieux, a voulu le récupérer ("il est bien maintenant, je le veux") et voyant qu'il avait retrouvé un équilibre et de nouveau, des projets (appartement, travail, enfant) et alors qu'elle lui montrait son fils, a décidé de l'en priver, sous un prétexte fallacieux, nous faisant passer pour des "femmes aux moeurs légères" (or, comme on dit, "on est toujours sali par plus sale que soit"...) "Les amis du quartier" de J.Christophe, jaloux de sa situation (il était toujours bien habillé, mangeait bien, ma mère lui prêtait sa voiture, il avait tout ce qu'il pouvait lui faire plaisir) ont aussi profité de sa guérison précaire, pour "l'aider" à retomber dans ses vieux démons... Après 1 an et demie, il commençait à découcher et le prévenant qu'un jour (ou plutôt une nuit), nous ne nous lui ouvrirons pas, il trouva refuge chez ma grand-mère... En effet, il s'est souvenu qu'un jour, ma grand-mère (qui n'habitait pas loin de chez nous, dans un autre immeuble) lui a dit "si elles ne t'ouvrent pas, tu viens ici, il y a ta chambre"... Je pensais que ça ne durerait que quelques jours, et qu'elle le mettrait à la porte et que de ce fait, il serait, pour ainsi dire, au pied du mur... Soit il décidait de continuer à se droguer, soit il se faisait hospitaliser, soit il retournait en foyer... Plusieurs options se seraient alors présentées à lui... Mais c'était sans compter sur ma grand-mère qui avait décidé de le garder malgré tout... Abandonnée par sa famille, elle avait alors de la compagnie (comme elle disait "il est dans sa chambre, il ne me dérange pas"...) Finalement, tous les deux trouvaient un intérêt : elle n'était pas seule, il pouvait se droguer... Elle ne voulait plus qu'il revienne lui disant "si tu descends chez les filles, tu ne reviens plus ici"... Ma mère et moi avons essayé de leur faire entendre raison, et avons continué à le mener chez le médecin, à le soutenir dans ses démarches...(demande d'appartement, bilan médical...) Mais le"travail" a été sapé par "ses amis dealers", dont un qui le fait rentrer dans un trafic de chèques volés... Quelques jours après avoir accepté cette arnaque, il se mit à découcher de chez ma grand-mère, également deux nuits de suite et il est revenu dans un bien piteux état, et me confia dans un souffle "ils m'ont drogué" (il avait une main très enfle...) et le cauchemar commence... Alors qu'il ne voyait plus son fils et qu'il n'avait effectué aucune démarche, aidé par ses neveux qui ont fait l'intermédiaire, il commence à le revoir, tout en restant chez ma grand-mère (chez qui il allait 5 fois avec lui, nous a-t-elle dit...) Alors qu'un jour, ma mère a vu passer son fils devant la maison, elle lui demande comment il va, ce à quoi elle se voit entendre "je te parle pas à toi"... Informé par son fils, J.Christophe vient jusqu'à, menaçant "tu parles pas à mon fils' et à coup de batte, casse la vitre arrière de la voiture... Sur ce, ma mère est allée au commissariat pour porter plainte et s'est entendue dire par le policier "il a assez de problèmes, ce garçon... On va faire une main courante" (main courante est restée bloquée au commissariat...) Quelques jours plus tard, J.Christophe revient, penaud, nous dire que le frigo de ma grand-mère était vide... Ma mère appela donc la sienne, qui était plutôt contente de cette reprise de contact... Et alors qu'il était prévu de "fêter" son anniversaire chez ma grand-mère, (nous 4 et une voisine), J.Christophe part de la maison, sous un faux prétexte, en disant, "c'est annulé", ma mère appelle la sienne pour la prévenir et elle lui répète, "oubliant" ce qu'il avait dit le matin, "mais quand est-ce qu'elle viennent" ?! Le soir, alors qu'il y avait une fête dans le quartier, nous ne l'avons pas vu, et nous avons appris le lendemain, qu'il avait fait une overdose, le jour de son anniversaire et avait donc été hospitalisé (hôpital dont il s'enfuira dans la nuit...) Le soir suivant, après l'avoir raccompagné chez ma grand-mère, et alors qu'il s'était absenté un moment, ma mère a trouvé dans sa chambre, un carnet dans lequel il était écrit un plan "Plan 1 : faire faire chèque à Mémé / Plan 2 : neutraliser Karine et Marie-Jo à la maison..." avec deux écritures différentes (dont celle de J.Christophe)... Sous le choc, ma mère a appelé notre voisine qui est venue nous chercher... On les laisse tous les deux, tranquilles... En rentrant, à la maison, après avoir vu qu'il y avait eu des appels en absence, le téléphone sonne, ma mère décroche, c'est J.Christophe qui lui dit "Mémé n'est pas bien, elle parle beaucoup" ce à quoi elle répond, "on arrive", on récupère notre voisine qu'on venait de quitter (et son fils en route), et alors qu'elle nous dit, "c'est tout éteint", on monte, J.Christophe nous ouvre la porte, ma mère et moi rentrons, et alors que je lui dit "attends, il y a notre amie dehors", il me dit "Mémé n'a pas besoin d'elle", il nous prend, ma mère et moi par les épaules, et nous balance contre les murs du couloir, en nous disant d'une voix caverneuse, "on va discuter dans la chambre"... En colère après ce que j'avais lu, j'ai tenté de résister, et nous jetant au sol, il me dit, "si tu bouges, je balafre ta mère"... L'observant et voyant qu'il "revenait à lui", je lui donne un coup de pied et me mis à hurler à l'aide... Il me dit "ce n'était pas le plan", je me relève, aide ma mère, suis J.Christophe mais avant, je m'arrête dans la chambre de ma grand-mère, où j'avais vu qu'il y avait sa lampe de chevet éclairée, mais ma grand-mère n'était pas dans son lit, comme je le pensais, et j'ai mis quelques secondes à le réaliser... Le temps que j'aile dans la salle à manger, il ouvre la porte accordéon de la cuisine et éclaire, me disant "regarde ce que j'ai fait à Mémé à cause de vous !" J'ai cru tomber de l'immeuble et j'ai balbutié "pourquoi à cause de nous ?" ce à quoi, il dit avec un sourire, "elle a rien Mémé"... Je l'ai suivi dans la chambre, l'insultant, lui donnant des coups... Et après avoir appelé les pompiers et alors que notre voisine apportait les premiers secours, et tentant de trouver du soutien, il a poussé un cri de bête avant de partir en courant... C'était le vendredi 7 Juillet 2017... Il a été arrêté le lendemain matin dans le quartier... (Double peine... Un peu plus d'un an après, j'ai du mal à m'en relever... Si je m'en relève un jour...) En plus, j'ai appris, alors qu'il n'avait fait aucune démarche officielle pour le voir (et ce n'était pas sa priorité) il a demandé à voir son fils... en prison (alors que "la mère "ne voulait qu'ils se voient parce qu'il était chez nous... Nous avons même eu des problèmes avec la justice, car après avoir insulté et menacé ma mère par téléphone, elle est venue en bas de notre immeuble pour nous insulter... Et alors que J.Christophe l'a désarmée d'une bombe lacrymogène et m'a faite tomber, à l'aide d'un faux certificat, la "Justice" nous a condamné J.Christophe et moi à un rappel à la loi et à 3 ans de mise à l'épreuve... Dur à encaisser quand on est innocent (et victimes) Nous avons donc écrit au procureur pour faire appel de cette décision, injuste... Après une confrontation, et alors qu'elle était venue avec une avocate, la policière, pas dupe, en charge de l'affaire, (et voyant que j'avais déjà fait une main courante contre elle, quelques mois auparavant...) alors qu'elle ne pouvait lever notre sanction, lui en donnant tout autant, en découvrant qu'elle mentait (elle prétextait avoir été gazée à 20 H, que sa veste était imprégnée, et que les pompiers appelés sur place, ont refusé de la transporter mais elle a eu un malaise à 4h, qu'elle est tombée, mais que ses fils n'avaient pas entendu parce qu'il y avait le ventilateur (?!) Ce à quoi la policière lui dit, "ça fait du bruit un corps quand ça tombe... Il faut arrêter les mensonges" J'en viens donc à ma question : le fils a obtenu le droit de visite (et il y va avec la mère de J.Christophe), elle dit à qui veut bien l'entendre, qu'elle va demander d'aller voir J.Christophe au parloir... Ils n'étaient plus ensemble depuis au moins 2 ans quand nous nous sommes mis ensemble (comme dit précédemment, il a vécu en foyer, dans la rue, un temps certain, pour se rendre compte si elle avait encore des sentiments pour lui et "bizarrement", c'est quand notre relation a commencé qu'elle s'en est rendu compte....) Mes questions: Est-ce que parce que je ne vais pas voir J.Christophe en prison, que "la place est libre", qu'elle doit/peut se permettre d'y aller ? (laissant penser qu'entre lui et moi, cela n'a été qu'une passade alors que ça a duré 3 ans et qu'on avait des projets...), et qu'en fait, c'est elle, "l'épouse légitime" (puisqu'elle a eu un enfant...) et moi, "la maîtresse" ? Vu ce qu'il est arrivé, on (la justice, ma mère, moi... est-ce elle la deuxième écriture sur le carnet ?) est en droit de se demander qu'elle a été son rôle dans l'histoire et si elle connaissait "son plan" ? Devant tous ces éléments, comment peut-on interdire le permis de visite au parloir ? De plus, et surtout, malgré la toute bonne volonté du monde, à cause de lui(eux), ma mère et moi, nous ne pouvons pas(plus) voir notre mère/grand-mère... D'autre part, peut-on, quand on(ma grand-mère, ma mère et moi) est victimes (intitulé exact "meurtre sur personne vulnérable et violence avec usage ou menace d'une arme sans incapacité"), contester, à d'autres membres de la famille,(qui étaient absents, depuis des mois voire des années, auprès de ma grand-mère...mais qui se sont précipités pour se porter partie civile (Même le juge a été surpris par tant d'empressement...), leur constitution de parties civiles ? (statut de victime dont ils se réclament, en toute objectivité,uniquement pour des raisons financières... Pour exemple, mon petit cousin de 20 ans, qui a été inscrit par ses parents (cupides) alors, qu'il est, malheureusement, dans un état végétatif depuis sa naissance, et n'est donc pas conscient de ce qu'il se/s'est passé...) Le procès qui se profile, paraît simple(ou plutôt simplifié... un meurtre=un coupable) mais si certain(e)s sont reconnu(e)s comme victime(s), celui-ci sera faussé, dès le début... (Pourquoi, si elle avais si "mauvais caractère" pour aller la voir, doivent-ils profiter de sa mort, pour s'enrichir ?! Accepter qu'ils/elles soient partie civile, c'est cautionner leurs comportements passés et surtout, leurs manquements envers leur (grand-)mère... (S'ils avaient été présents, elle ne se serait pas attachée autant, et on peut penser, que ce drame aurait pu être évité...) Sans excuser les faits commis par J.Christophe, loin de là, sans l'indifférence de la "famille", l'influence néfaste de "ses amis et de son ex-compagne", nous n'en serions pas arrivés à une telle extrémité...
Je tiens à m'excuser pour la longueur de mon message, et si je ne me suis pas adressée au bon endroit, mais si tel est le cas, puis-je me permettre de vous demander, s'il vous plaît, de m'orienter vers quelqu'un qui pourra(it) me répondre ?
Je vous remercie pour votre compréhension et votre aide...
Cordialement,
Karine Dubois
Merci de vos réponses