Chère Madame,
Dans votre cas, effectivement, le conjoint survivant a droit au quart en pleine propriété des biens (25 %), et les enfants se partagent le reste, à part égale.
Concernant le testament olographe, s'il a été effectivement déposé chez un notaire, il me semble très curieux que le notaire actuellement chargé du règlement de la succession n'en a pas connaissance en interrogeant le fichier des dernières volontés.
En tout état de cause, un testament olographe doit être exécuté dans la mesure du possible, et le sera, tant qu'il ne sera pas contesté.
Il semblerait que ce testament contienne un legs d'usufruit portant sur un immeuble.
Ce n'est pas parce qu'il existe des héritiers réservataires que ce testament, qui prévoit un legs d'usufruit, est nécessairement invalide.
Si le légataire (personne bénéficiant du legs) réclame son legs, il pourra s'exécuter, à charge de calculer la quotité disponible et la réserve héréditaire des enfants et de voir si l'exécution de ce legs empiète sur la réserve héréditaire, auquel cas, le legs pourra être réduit, ou plus simplement, le légataire devra une indemnité de réduction pour reconstituer la réserve des enfants.
Concernant enfin l'attestation immobilière, il s'agit en effet d'un acte que le notaire chargé du règlement de la succession dresse afin d'opérer le transfert du titre de propriété aux héritiers. Plus simplement, cet acte permet de remplacer le nom du défunt par celui des héritiers, sans nécessairement figer les droits de chacun.
Dans l'attente de cette attestation immobilière, les héritiers ont pu valablement jouir du bien immobilier sans difficulté (à charge le cas échéant s'il y a eu jouissance privative et exclusive de l'un d'eux, au détriment des autres, de verser une indemnité d'occupation à l'indivision).
En tous les cas, je vous conseille vivement de vous rapprocher de votre conseil pour approfondir ces notions si tel est votre souhait.
Merci d'indiquer "résolu" si j'ai répondu à votre question.
il y a 4 ans
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