Bonjour,
Concernant la preuve des faits d'administration de somnifères, il est important de noter que l'absence de preuve biologique peut rendre la démonstration de ces faits difficile.
En droit pénal, la charge de la preuve incombe à l'accusation, et il est souvent nécessaire de disposer d'éléments matériels ou témoignages pour établir la culpabilité.
Cependant, des témoignages, des rapports médicaux ou des éléments circonstanciels peuvent parfois être pris en compte par un juge.
Un aveu enregistré à l'insu de votre mère pourrait être recevable, mais cela dépendra des circonstances et des règles de preuve applicables.
En principe, un aveu peut constituer une preuve, mais il doit être obtenu dans le respect des droits de la défense.
L'article 9 du Code de procédure pénale stipule que "toute personne a droit au respect de sa vie privée". Si l'enregistrement a été réalisé sans son consentement, cela pourrait poser des problèmes de recevabilité.
Quant aux démarches à entreprendre, vous pouvez envisager de déposer une plainte ou une main courante.
La plainte peut être déposée pour des faits de mise en danger de la vie d'autrui, en vertu de l'article 223-1 du Code pénal, qui punit le fait d'exposer directement autrui à un danger.
La main courante, quant à elle, permet de signaler des faits sans nécessairement engager une action judiciaire immédiate.
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