Chère Madame,
Dans votre situation, il est essentiel de démontrer que le médecin a commis une faute dans l'exercice de ses fonctions, ce qui a conduit à un préjudice.
La responsabilité médicale repose sur le principe de la faute, qui peut être caractérisée par un manquement aux obligations de soins et de surveillance.
La jurisprudence indique que le médecin a l'obligation de prescrire les mesures de soins et de surveillance appropriées à l'état du patient.
Par exemple, dans un arrêt, la Cour de cassation a affirmé qu'un médecin psychiatre, conscient des risques élevés de suicide de son patient, engage sa responsabilité s'il ne prend pas les mesures nécessaires pour assurer la surveillance adéquate (Cass. Civ. 1re 21 Juin 2005 n°03-18.779).
De plus, il est important de noter que si un diagnostic erroné a conduit à une perte de chance d'éviter des séquelles, cela peut également engager la responsabilité du médecin (Cass. Civ. 1re 8 Juillet 1997 n°95-18.113).
Pour obtenir réparation, vous devrez prouver :
L'existence d'une faute du médecin : Cela peut inclure un diagnostic erroné ou un manque de surveillance.
Le lien de causalité entre cette faute et votre préjudice moral : Vous devrez démontrer que le manquement du médecin a directement contribué à vos souffrances et à vos hospitalisations.
Enfin, je vous conseille de consulter un avocat spécialisé en droit médical pour vous accompagner dans cette démarche et vous aider à constituer un dossier solide.
Je reste à votre disposition si vous avez d'autres questions.
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il y a 1 jour
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