Le dossier est actuellement entre les mains d'un médiateur. La médiation a eu lieu vendredi, elle n'a évidemment rien donné. Mise à part ce que j'évoquais, que ma plainte aurait des conséquences. Je me questionne beaucoup à ce sujet parce que le médiateur avait l'air d'être d'accord avec mon voisin. Il a d’ailleurs voulu nous expliquer mais mon voisin s'y est opposé.
Comment une simple plainte peut elle lui causer du tort à ce point, si en plus elle a été classée sans suite ? Il a évoqué des conséquences pour sa vie professionnelle et autre..
Merci à vous !
il y a 9 heures
Lorsqu’une plainte est classée sans suite, cela signifie que le parquet a décidé de ne pas poursuivre, faute de preuves suffisantes ou de motif légal.
Dans ce cas :
Il n’y a pas de condamnation ni inscription au casier judiciaire du voisin.
Les conséquences sont donc strictement limitées à l’enquête préalable, et aucune suite judiciaire n’est engagée.
Autrement dit, votre voisin n’a pas subi de sanction légale, et aucune institution ne peut légitimement le pénaliser sur la base d’une plainte qui n’a pas abouti.
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer son comportement :
Il exerce une profession réglementée ou publique (ex : fonctionnaire, agent de sécurité, professions liées à la confidentialité) où toute convocation par la police, même sans suite, peut être vue comme un signal d’alerte par son employeur.
Il ressent la démarche comme une atteinte à son intégrité ou à sa réputation, surtout dans le cadre d’un voisinage conflictuel.
Il peut aussi utiliser l'idée de “conséquences” comme pression psychologique pour vous dissuader de poursuivre vos démarches — ce qui frôle l’intimidation, si les propos sont répétés ou menaçants.
Le fait que le médiateur semble prendre son parti, ou que votre voisin l’empêche de s’exprimer, montre un déséquilibre dans la médiation. Un médiateur reste censé favoriser un dialogue équitable. Si vous estimez que ce n’est pas le cas, vous pouvez le signaler à la structure de médiation, voire refuser de poursuivre dans ce cadre.
Conservez une trace écrite des propos évoquant des “conséquences” : dates, formulation, comportement.
Demandez à la médiation un compte-rendu officiel de l’échange, si possible.
Poursuivez dans le cadre civil si la caméra reste dirigée sur votre propriété : constat d’huissier + action devant le juge civil.
Signalez à la police toute forme d’intimidation ou menace implicite, surtout si le voisin évoque des représailles futures.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
Merci d’indiquer la question comme résolue en cliquant sur le BOUTON VERT
Je vous remercie pour vos explications.
Bien cordialement,
il y a 9 heures
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