Bonjour
Votre projet d’acquisition via un financement mixte, combinant un crédit bancaire et une reconnaissance de dette dans le cadre d’un crédit vendeur, est tout à fait légal en droit français. Ce type de montage est notamment utilisé dans l’achat de biens immobiliers ou de fonds de commerce lorsque le vendeur accepte une partie du paiement différée.
Cependant, la manière dont cette reconnaissance de dette est structurée et présentée peut avoir un impact important sur l’octroi du crédit bancaire.
Votre banquier vous recommande de ne pas faire figurer cette reconnaissance de dette dans le compromis, car cela pourrait affecter l’évaluation du risque par la banque. En effet, si le compromis fait apparaître un paiement différé ou partiel, cela modifie le prix réel d’acquisition et peut entraîner un recalcul du ratio de financement ou une révision des garanties demandées, voire un refus de prêt.
En séparant les actes — un compromis ne mentionnant que la partie financée par la banque, et une reconnaissance de dette formalisée dans un acte distinct (de préférence notarié) — la banque peut traiter uniquement la partie qu’elle finance, sans être tenue de prendre en compte la dette privée dans son calcul du risque.
Cette pratique est juridiquement recevable, sous réserve que l’ensemble de la transaction reste cohérent et transparent. Il est essentiel que le prix réel soit établi en toute loyauté, que le vendeur soit informé de la structure, et que la reconnaissance de dette soit bien encadrée (notamment quant à son montant, ses échéances et ses garanties).
Cette reconnaissance de dette peut être signée sous seing privé ou par acte notarié, ce dernier offrant une meilleure protection.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 1 jour
Merci maître petsoko j'aurais voulu vous mettre aussi bouton vert
il y a 1 jour
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