Bonjour
Dans votre cas, vous êtes propriétaire d’une quote-part de 20 % d’un bien indivis avec vos frères et sœurs. Ces derniers ont accepté une proposition de rachat par un pharmacien pour leurs 80 %, mais cette vente a été préemptée par la mairie, qui a proposé un prix nettement inférieur — environ un tiers de la proposition initiale.
Le juge de première instance a validé le prix fixé par la mairie, et vos frères et sœurs ont fait appel de cette décision. Vous n’étiez pas partie à cette vente ni à la procédure de préemption, mais vous êtes directement concerné par ses conséquences.
Une fois la préemption confirmée, la mairie deviendra propriétaire des 4/5 du bien, vous laissant seul détenteur des 20 % restants. Cela signifie que vous vous retrouverez en indivision avec une collectivité publique, ce qui peut compliquer la gestion du bien.
La mairie aura la majorité et pourra décider d’agir pour sortir de l’indivision, soit en proposant de racheter votre part, soit en sollicitant le partage judiciaire du bien (et donc une vente forcée). Toutefois, vous conservez tous vos droits de propriété sur vos 20 %, tant que vous ne les cédez pas.
Vous avez alors plusieurs options. Vous pouvez accepter une vente amiable de votre part à la mairie, en négociant un prix plus juste, surtout si vous disposez d’estimations immobilières ou d’éléments comparables pour appuyer votre demande. Vous pouvez également refuser la vente et conserver vos 20 %, mais cela implique d’être en indivision avec une entité publique, ce qui limite votre pouvoir dans les décisions liées au bien.
Enfin, si la situation devient conflictuelle ou bloquée, vous pouvez demander le partage judiciaire du bien, ce qui aboutirait à sa vente globale aux enchères (licitation), et au partage du produit entre tous les indivisaires.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 2 jours
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