La situation de votre frère est complexe mais il y a plusieurs points sur lesquels vous pouvez agir pour ne pas rester dans l’attente passive.
1. La demande de mise en liberté déposée le 8 août
Une fois la demande enregistrée, le juge compétent (souvent la chambre de l’instruction ou le juge d’application des peines selon la procédure) doit statuer dans un délai raisonnable. Si ce délai vous semble trop long, vous pouvez demander directement au greffe de la juridiction ou à l’avocat d’obtenir la date prévisionnelle de décision.
2. Importance de fournir des garanties sérieuses
Pour appuyer la demande de mise en liberté, il faut démontrer que votre frère présente des garanties de représentation solides :
* promesse d’embauche écrite, signée et datée,
* attestation d’hébergement,
* preuves de soutien familial,
* éventuellement certificats médicaux si son état psychologique se dégrade.
Ces documents doivent être transmis **à l’avocat**, car seul lui peut officiellement les verser au dossier.
3. Blocage lié à la signature du document en détention
Si l’administration pénitentiaire refuse désormais qu’il signe directement, il faut que l’avocat vienne signer à sa place ou fasse parvenir une procuration expresse. Cela doit être réglé rapidement, en contactant directement le cabinet de l’avocat pour qu’il s’en occupe.
4. Le rôle du SPIP et du JAP
* Le SPIP suit les dossiers et prépare souvent les aménagements de peine, mais il ne décide pas.
* Le JAP (juge de l’application des peines) peut répondre aux demandes liées à l’exécution de la peine ou à une éventuelle libération anticipée. La demande de mise en liberté et les éléments nouveaux peuvent lui être communiqués par écrit (via l’avocat).
5. Vos démarches concrètes
* Rassembler et envoyer **au plus vite** à l’avocat tous les documents utiles (hébergement, emploi, attestations de proches).
* Lui demander **par écrit** le délai prévisionnel de traitement de la demande de mise en liberté.
* Demander au greffe de la juridiction (ou à la chambre de l’instruction si elle est saisie) la date prévue pour l’audience ou le rendu de décision.
* Continuer à faire constater, si possible par certificat médical, la dégradation psychologique de votre frère, ce qui peut appuyer la demande.
En résumé, il faut mettre la pression par écrit à l’avocat pour qu’il agisse vite, transmettre toutes les garanties nécessaires et vérifier auprès du greffe la date de décision, sans attendre passivement septembre.
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Merci, vous avez répondu à ma question.
il y a 7 heures
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