Chère madame,
Je comprends votre confusion. Les jugements de justice sont souvent rédigés avec un vocabulaire précis qui peut laisser place à l'interprétation, surtout pour des cas spécifiques comme les ponts.
Analysons ensemble la phrase de votre jugement : "Le droit de visite s’étend au jour férié qui précède ou qui suit la fin de semaine."
L'interprétation du "pont de l'Ascension"
Le "pont de l'Ascension" est une période qui commence le jeudi férié et s'étend jusqu'au dimanche (en incluant souvent le vendredi). Dans le cadre d'un jugement, le droit de visite et d'hébergement est censé couvrir cette période.
Le mercredi n'est pas un jour férié. Le jour férié est bien le jeudi.
La phrase "qui précède... la fin de semaine" désigne ici le jeudi (le jour férié) qui précède le week-end (samedi et dimanche).
L'interprétation habituelle est que le droit de visite pour le pont de l'Ascension commence la veille du premier jour férié, c'est-à-dire le mercredi soir, pour se terminer le dimanche soir.
La demande de votre ex de récupérer votre fils dès le mardi soir n'est donc pas une interprétation stricte du jugement. Elle ne se base pas sur un jour férié, mais sur une anticipation du pont.
Comment savoir et que faire ?
Relisez l'intégralité du jugement. Il est possible qu'une autre clause du jugement (au début ou à la fin) précise les horaires habituels de droit de visite et d'hébergement. Par exemple, une phrase comme "l'enfant est remis le jour de la veille des congés à 18h00". Si une telle clause existe, elle s'applique au pont de l'Ascension.
Communiquez avec votre ex-compagnon. Vous pouvez lui expliquer calmement que, selon l'interprétation du jugement, le droit de visite pour le pont de l'Ascension commence le mercredi soir et non le mardi. Proposez-lui de vous mettre d'accord sur un horaire qui arrange tout le monde, en vous basant sur cette interprétation.
Gardez une trace écrite. Pour éviter toute accusation d'entrave au droit de visite, il est préférable que vous échangiez à ce sujet par écrit (e-mail, SMS) et que vous expliquiez votre position en vous appuyant sur le texte du jugement.
En résumé, vous avez raison de penser que la demande de votre ex ne correspond pas à une interprétation littérale du jugement. Le point de départ logique et habituel du pont est le mercredi soir. Si le dialogue est difficile, le seul moyen d'obtenir une interprétation officielle est de faire appel à un avocat qui pourra vous conseiller sur l'application du jugement.
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il y a 3 semaines
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