Chère madame,
Bonjour,
Je comprends parfaitement votre détresse. Vous faites face à une situation de harcèlement et d'intimidation qui, en plus de gâcher votre quotidien, impacte gravement votre bien-être et celui de vos enfants. Sachez que vous n'êtes pas seule et que la loi est de votre côté.
Les efforts que vous avez faits (isolation, patins, tapis) montrent votre bonne volonté. Un enfant de trois ans qui court ou parle est un "bruit de vie" normal, et vos voisines le savent. Leurs actions de représailles (bruits volontaires à 21h) et leurs plaintes constantes relèvent du harcèlement et des troubles anormaux de voisinage.
Ce que vous devez faire, étape par étape :
Rassemblez des preuves et formalisez la situation.
Arrêtez toute discussion directe. Toute communication orale peut être utilisée contre vous.
Tenez un journal des faits. Notez chaque incident (date, heure, nature du bruit, et son impact sur votre enfant).
Envoyez un courrier recommandé (avec accusé de réception) à vos voisines. Rappelez-leur les efforts que vous avez faits et demandez-leur de cesser leur comportement. Cela constitue une preuve écrite de votre bonne foi et de leur harcèlement.
Contactez votre bailleur social (HLM).
C'est votre principal allié. Le bailleur a une obligation légale de vous assurer la "jouissance paisible" de votre logement.
Envoyez un courrier recommandé à votre bailleur social. Expliquez la situation de manière détaillée, en mentionnant vos efforts, les plaintes abusives de vos voisines et leurs actions d'intimidation qui nuisent à votre famille. Demandez-lui d'intervenir et de faire cesser les troubles.
Signalez les faits à la police ou à la gendarmerie.
Rendez-vous au commissariat ou à la gendarmerie de votre lieu de résidence pour déposer une main courante. C'est une simple déclaration qui ne lance pas une enquête, mais qui enregistre officiellement les faits et constitue une preuve de plus en cas de poursuite judiciaire.
Envisagez la médiation.
Si le bailleur propose une médiation, acceptez-la. Cela peut permettre de trouver une solution amiable et met en évidence votre volonté de résoudre le conflit.
Saisir la justice en dernier recours.
Si toutes les démarches précédentes échouent, vous pouvez envisager de porter plainte pour harcèlement ou d'engager une procédure civile devant le tribunal pour obtenir la cessation des troubles et des dommages et intérêts. Votre dossier (courriers, main courante, journal des faits) sera votre force.
Ne vous sentez pas seule, vous avez fait tout ce qu'il fallait. C'est désormais à vos voisines de respecter la loi et le vivre-ensemble.
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