Bonjour
Je comprends que cette situation soit difficile, surtout pour vos enfants. En France, même après une séparation ou un
divorce, l’autorité parentale reste en principe conjointe : chaque parent a le devoir de maintenir des liens avec ses enfants et de contribuer à leur éducation et à leur bien-être (article 371‑1 du Code civil).
Cependant, la loi ne peut pas obliger un parent à appeler ou à manifester de l’intérêt au quotidien… sauf si un jugement fixe des modalités précises de droit de visite et d’hébergement (DVH) ou de communication. Dans ce cas, un non‑respect répété peut être signalé au juge aux affaires familiales (JAF).
Voici vos options :
Vérifier le jugement ou l’accord parental : s’il prévoit des appels réguliers ou un DVH, notez les absences de contact (dates, circonstances).
Médiation familiale : parfois, passer par un médiateur permet de rétablir un minimum de communication, surtout pour l’intérêt des enfants.
Saisir le JAF : si l’absence de contact est prolongée et nuit aux enfants, vous pouvez demander une modification des modalités (par exemple, encadrer les appels, réduire ou suspendre un DVH, ou prévoir un espace de rencontre).
Accompagnement psychologique : pour vos enfants, afin de les aider à comprendre et gérer l’absence.
Si votre ex-mari détient l’autorité parentale et qu’il ne donne plus de nouvelles pendant une très longue période, le juge peut, dans certains cas, adapter ou restreindre ses droits pour préserver la stabilité des enfants
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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