Bonjour,
Je comprends que ces termes juridiques soient complexes et source de confusion. Les informations que vous avez reçues sont en fait très importantes et donnent une vision claire de la fin de la peine de votre conjoint.
Qu'est-ce que la "libération sous contrainte de plein droit" ?
La "libération sous contrainte de plein droit" est un mécanisme automatique de sortie de prison. Elle a été mise en place pour favoriser la réinsertion des personnes condamnées à de courtes peines.
"De plein droit" signifie que cette libération est un droit accordé par la loi, sans qu'un juge n'ait besoin de l'accorder de manière discrétionnaire.
"Sous contrainte" signifie que cette libération n'est pas inconditionnelle. Elle est soumise à des obligations de suivi et à des conditions qui sont là pour accompagner la personne vers une sortie définitive.
Les deux dates de libération
Le document que vous avez reçu mentionne deux dates distinctes pour deux types de sortie différents :
Le 8 février 2026 : C'est la date prévisible de libération. C'est la fin de sa peine initiale, après déduction de ses remises de peine déjà acquises. C'est la date à laquelle il sortirait si la libération sous contrainte n'était pas applicable.
Le 8 novembre 2025 : C'est la date de sa libération sous contrainte de plein droit. Il s'agit de la date à laquelle il a le droit de sortir de manière anticipée pour commencer son suivi. Il semblerait que vous ayez fait une erreur de frappe et qu'il s'agisse bien du 8 novembre 2025 et non 2026. Cette date se situe bien avant la fin de sa peine, ce qui est logique.
En résumé, si tout se passe bien, votre conjoint devrait sortir le 8 novembre 2025. Cette date est sa nouvelle date de libération la plus probable.
Le suivi par le SPIP
Oui, il sera obligatoirement suivi par le SPIP (Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation).
Le terme "sous contrainte" indique que cette sortie anticipée est conditionnée au respect d'un certain nombre d'obligations, comme se présenter au SPIP, chercher un emploi, ne pas fréquenter certaines personnes, etc. Le rôle du SPIP est justement d'accompagner votre conjoint dans sa réinsertion sociale et professionnelle.
S'il refuse ce suivi ou ne respecte pas les conditions fixées, le Juge d'Application des Peines (JAP) pourra révoquer sa libération anticipée. Il serait alors renvoyé en détention pour purger le reste de sa peine, jusqu'au 8 février 2026.
Votre conjoint n'a donc pas le choix d'être suivi ou non. Le SPIP n'est pas là pour le surveiller, mais pour l'aider à se réinsérer afin d'éviter la récidive. Le mieux pour lui est d'accepter ce suivi et de coopérer pleinement pour garantir sa libération.
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il y a 18 heures
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