Bonjour,
C'est une situation qui demande de bien comprendre les enjeux de la décision de votre conjoint.
La réponse est non, le suivi par le SPIP ne durera pas nécessairement jusqu'au 8 février 2026.
La durée du suivi par le SPIP
Le suivi par le SPIP (Service Pénitentiaire d'Insertion et de Probation) n'est pas limité à la durée qu'il lui reste à faire en prison. Il s'agit d'une mesure d'accompagnement et de contrôle qui fait partie de son aménagement de peine.
C'est le Juge de l'Application des Peines (JAP) qui fixe la durée de ce suivi, en fonction du profil de votre conjoint, du temps passé en détention, et de son projet de réinsertion.
En général, pour une libération conditionnelle, le suivi du SPIP est souvent prononcé pour une durée supérieure à quelques mois, afin de permettre un véritable accompagnement (aide à la recherche d'un logement, d'un emploi, etc.). Il peut durer plusieurs années.
Le choix de votre conjoint
La décision de votre conjoint est un arbitrage entre deux options :
Option 1 : Accepter la sortie sous contrainte le 8 novembre 2025.
Avantage : Il sort 3 mois plus tôt.
Inconvénient : Il devra respecter des obligations et sera suivi par le SPIP pendant une période qui sera probablement plus longue que les 3 mois qu'il lui reste à purger. S'il ne respecte pas ces obligations, sa libération pourrait être révoquée.
Option 2 : Refuser et sortir le 8 février 2026.
Avantage : Il purge l'intégralité de sa peine et sera ensuite totalement libre, sans aucun suivi ni obligation de la part du SPIP.
Inconvénient : Il reste en prison pendant 3 mois supplémentaires.
La durée du suivi du SPIP n'est donc pas le seul critère de sa décision. La question est de savoir s'il préfère sauter le pas de la réinsertion avec un accompagnement ou s'il préfère purger le reste de sa peine pour recouvrer sa liberté totale le 8 février.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus