\n\tDans ces différentes hypothèses, les valeurs de l’usufruit et de la nue-propriété sont alors appréciées selon le tableau suivant :
\n\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tAge de l’usufruitier \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tValeur de l’usufruit \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tValeur de la nue-propriété \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tmoins de 21 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t90 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t10 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tmoins de 31 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t80 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t20 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tmoins de 41 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t70 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t30 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tmoins de 51 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t60 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t40 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tmoins de 61 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t50 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t50 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tmoins de 71 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t40 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t60 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tmoins de 81 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t30 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t70 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\tmoins de 91 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t20 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t80 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t+ 91 ans révolus \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t10 % \n\t\t\t | \n\t\t\t\n\t\t\t\t \n\t\t\t\t\t90 % \n\t\t\t | \n\t\t
\n\tLes immeubles sont évalués selon leur valeur sur le marché au 1er janvier de l’année d’imposition (valeur vénale). Un abattement est cependant prévu pour la résidence principale (diminution de 30 %). Il est également admis d’appliquer un abattement de 20 %, voire, 40 % lorsque le bien est mis en location pour tenir compte de son caractère « peu liquide » (20 % pour une location non meublée classique, 40 % pour les logements loués sous le régime de la loi de 1948).
\n\n\tSauf exonérations, tous les autres biens et valeurs entrent dans le patrimoine imposable avec une valorisation au 1er janvier de l’année d’imposition. Sont notamment concernés :
\n\n\tMeubles meublants : on entend par meubles meublants le mobilier usuel d’une habitation. Leur évaluation suit les règles qui prévalent en matière successorale.
\n\n\tAutres biens meubles : les véhicules automobiles sont imposés selon la cote de l’argus, les stocks de vins par référence à leur valeur vénale.
\n\n\tSoldes des comptes bancaires
\n\n\tActions, parts sociales, obligations : les valeurs cotées sont évaluées soit selon le dernier cours connu au 1er janvier de l’année d’imposition, soit selon la moyenne des trente derniers cours qui ont précédé. Le choix est laissé au contribuable. Les valeurs non cotées sont évaluées selon une méthode mathématique (valeur du bien : nombre de titres).
\n\n\tAssurance-vie : Durant la phase d’épargne, les contrats d’assurance-vie sont imposables dans le patrimoine du souscripteur pour leur valeur de rachat (lorsqu’ils sont rachetables) ou pour un montant égal aux primes versées après 70 ans lorsque le contrat a été conclu après le 20 novembre 1991.
\n\n\tAprès la phase d’épargne, le capital ou la rente sont imposables dans le patrimoine de son bénéficiaire.
\n\n\tRente viagère: les rentes viagères sont imposables entre les mains de leur bénéficiaire pour leur valeur de capitalisation (ex : vente en viager).
\n\tLe Code général des impôts prévoit toute une série de biens exonérés. Parmi ceux-ci figurent :
\n\n\t\t\tLes biens nécessaires à l’exercice d’une activité professionnelle principale dans le cadre d’une entreprise individuelle
\n\t\t\tBénéficient notamment d’une exonération les loueurs en meublé professionnels lorsqu’ils sont inscrits en tant que tel au registre du commerce et des sociétés et réalisent soit plus de 23 000 € de revenus durant l’année au titre de cette activité ou en retirent plus de la moitié des revenus professionnels du foyer fiscal (Code général des impôts, art. 885 R).
\n\t\t\tLes titres de sociétés (actions, parts sociales) lorsque la société a une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale.
\n\t\t\n\t\t\tLa rente viagère
\n\t\n\tLes dettes des membres du foyer fiscal sont normalement déductibles lorsqu’elles existent au 1er janvier de l’année d’imposition. Cela comprend :
\n\n\tUn contribuable achète en 2008 une œuvre d’art 50 000 € à l’aide d’un emprunt d’un même montant. En 2009, il ne reste plus qu’à rembourser 40 000 €. Cet emprunt doit d’abord être imputé sur la valeur de l’œuvre d’art avant de déterminer la part éventuellement déductible. Il faut donc soustraire 40 000 € à la valorisation de l’œuvre d’art au 1er janvier de l’année d’imposition (par exemple, 52 000 €). Comme l’emprunt est inférieur à la valeur de l’œuvre d’art, l’emprunt n’est pas déductible.
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