Les faits
En l'espèce, le requérant ne pouvait justifier que les sommes en litige revêtaient le caractère d'un prêt familial. Il était donc dans l'impossibilité de donner à ces sommes un caractère légal.
La cour administrative d'appel, admet alors que ces sommes ont été créditées sur son compte bancaire par trois virements provenant de son frère et son père, et relève que les sommes en cause sont disproportionnées par rapport aux revenus déclarés par les prétendus donateurs.
La décision
Cependant, pour le Conseil d'état, en statuant ainsi, sans rechercher si les éléments apportés par l'intéressé pour démontrer que l'existence de revenus non déclarés par le frère et le père, tirés de l'exercice d'une activité d'achat et de revente de véhicules automobiles, étaient suffisants pour considérer que la présomption d'entraide familiale devait trouver à s'appliquer, la cour a commis une erreur de droit.
Ainsi, le requérant est fondé à demander l'annulation de l'article 2 de l'arrêt qu'il attaque.