Bonjour
Si le banquier vous refuse le prêt pour acheter la maison, vous ne serez pas en mesure de devenir propriétaire. Dans ce cas, vous devrez rechercher un nouveau logement avant la fin de votre bail (février 2026).
Le refus de prêt n'aura pas de conséquences immédiates sur votre droit à occuper le logement jusqu'à la fin du bail, car le propriétaire s'est engagé à vous laisser en place jusqu'à cette échéance.
À la fin du bail, le propriétaire a le droit de récupérer le logement pour le vendre ou pour d'autres usages. Si vous ne trouvez pas de logement d'ici-là, vous devrez quitter le logement, sauf en cas de prolongation négociée avec le propriétaire (ce qui reste à sa discrétion).
En cas d'impossibilité de trouver un logement, vous pouvez solliciter une aide auprès des services sociaux ou chercher des solutions d'urgence, comme des logements temporaires.
Recommandations
Commencez à rechercher des options de logement pour éviter toute précipitation au moment de la fin du bail.
Si vous souhaitez rester plus longtemps ou envisager une autre solution, discutez avec le propriétaire pour voir si un arrangement est possible.
Si des difficultés surviennent concernant vos droits ou obligations, consultez un avocat pour vous guider.
Merci d'indiquer votre question comme résolue en cliquant sur le BOUTON VERT
il y a 5 mois
Bonjour
Notre bail se termine en février 2026 , le propriétaire nous a envoyé un courrier recommandé avec accusé de réception pour nous informer de la décision de vente de la maison. C est un simple courrier, ne doit il pas passer par une personne comme par exemple un huissier ou autre ?
Merci
il y a 1 mois
Bonjour,
Votre question est très pertinente car la forme et le contenu d'un congé donné par le propriétaire sont strictement encadrés par la loi en France.
Non, votre propriétaire n'est pas obligé de passer par un huissier pour vous informer de sa décision de vendre la maison.
La loi du 6 juillet 1989 (qui régit la plupart des locations non meublées à usage d'habitation principale) prévoit précisément les modes de notification d'un congé (qu'il soit pour vente, pour reprise, ou pour motif légitime et sérieux) dans son Article 15, II.
Les modes de notification valides sont :
La lettre recommandée avec demande d'avis de réception (LRAR).
L'acte d'huissier de justice.
La remise en main propre contre récépissé ou émargement.
Donc, le fait qu'il vous ait envoyé un courrier recommandé avec accusé de réception est tout à fait légal et valide en termes de forme. Il n'avait aucune obligation d'utiliser un huissier. L'huissier est souvent utilisé pour une sécurité accrue (l'huissier peut constater si le locataire est présent ou absent, et la notification est réputée faite même si le locataire refuse le pli).
Cependant, ce qui est crucial, c'est le contenu de cette lettre.
Pour qu'un congé pour vente soit valable, le courrier doit impérativement contenir des informations spécifiques :
Le motif du congé : Indiquer clairement qu'il s'agit d'un congé donné pour cause de vente du logement.
Le prix et les conditions de la vente : La lettre doit constituer une offre de vente au locataire. Elle doit indiquer le prix de vente du logement et de ses éventuelles annexes (cave, garage, jardin...) ainsi que les conditions de la vente.
Le droit de préemption du locataire : La loi vous accorde un droit de préemption sur le logement que vous louez. Cela signifie que vous êtes prioritaire pour l'acheter au prix et aux conditions indiqués. La lettre de congé doit impérativement reproduire intégralement les cinq premiers alinéas du II de l'article 15 de la loi du 6 juillet 1989. C'est une obligation légale de mentionner ce droit et ses modalités.
Le délai de préavis : Pour une location non meublée, le préavis est de six mois avant la date de fin du bail. La lettre doit être reçue au moins six mois avant cette date. Votre bail se terminant en février 2026, la lettre devrait idéalement avoir été reçue avant août 2025 pour respecter ce délai.
Que devez-vous vérifier ?
Relisez très attentivement le courrier que vous avez reçu.
Est-ce bien une offre de vente avec le prix et les conditions ?
Est-ce qu'elle mentionne explicitement votre droit de préemption et les alinéas de l'article 15 de la loi de 1989 ?
Si le courrier ne contient pas toutes ces informations obligatoires, le congé pourrait être considéré comme non valable. Dans ce cas, il ne mettrait pas fin à votre bail, et vous pourriez rester dans les lieux à la fin de votre bail.
Si vous avez le moindre doute sur la validité du contenu de ce congé, je vous conseille de consulter un professionnel (avocat spécialisé en droit immobilier, ADIL - Agence Départementale d'Information sur le Logement, ou association de défense des locataires) avec votre bail et la lettre de congé.
Merci d'indiquer que j'ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 1 mois
Le propriétaire nous a fait un simple courrier pour nous informer de la vente de la maison et que le bail prendra fin en février 2026 , mais nous n avons pas d acte de commissaire de justice.
Dans le courrier il n a pas stipulé non plus le prix de la maison , il a fait ceci par mail lorsqu'il a fait l estimation du bien par un agent immobilier .Est-ce valable ?
En attente d'une réponse.
Merci
il y a 1 mois
Votre situation est très fréquente et la loi française encadre strictement la procédure de congé donnée par un propriétaire, en particulier pour vente.
En France, la loi applicable aux baux d'habitation (loi du 6 juillet 1989) impose des conditions strictes pour qu'un congé donné par le propriétaire soit valide. Si ces conditions ne sont pas respectées, le congé est considéré comme nul et sans effet.
Voici une analyse de votre situation :
1. La forme du congé pour vente
Pour être valable, un congé pour vente doit obligatoirement être donné par l'une des façons suivantes :
Par lettre recommandée avec accusé de réception.
Par acte d'un commissaire de justice (anciennement huissier de justice).
Remis en main propre contre récépissé ou émargement.
Votre cas : Un simple courrier ou un email pour vous informer de la vente est absolument insuffisant et n'est pas une forme légale de congé. Le fait qu'il n'y ait pas eu d'acte de commissaire de justice (ou de lettre recommandée avec A/R) rend le congé invalide dès la forme.
2. Le contenu du congé pour vente : Le droit de préemption
Le congé pour vente doit impérativement contenir une offre de vente à destination du locataire, car le locataire bénéficie d'un droit de préemption (priorité pour acheter le bien).
Cette offre de vente doit mentionner :
Le prix de vente du bien.
Les conditions de la vente (par exemple, si le bien est vendu vide de tout occupant, les modalités de paiement, etc.).
Une description précise du logement.
Votre cas : Le fait que le courrier (ou mail) n'ait pas stipulé le prix de la maison et que cette information ait été donnée séparément par un agent immobilier (même par mail) rend également le congé invalide sur le fond. L'offre de vente avec le prix et les conditions doit figurer dans le congé lui-même.
3. Le délai de préavis
Le congé pour vente doit être donné au locataire au moins six mois avant la date d'échéance du bail.
Votre cas : Si votre bail se termine en février 2026 et que le courrier a été envoyé en juillet 2025, le délai de six mois serait théoriquement respecté (Juillet 2025 à Février 2026 = 7 mois). Cependant, ce point devient secondaire si la forme et le contenu ne sont pas valables.
Conclusion sur la validité du congé
Au vu des éléments que vous fournissez :
Le congé donné par votre propriétaire par simple courrier/email n'est PAS valable sur la forme.
Le congé n'est PAS valable sur le fond car il ne contient pas le prix et les conditions de l'offre de vente.
En conséquence, le congé que vous a donné votre propriétaire est nul. Cela signifie que votre bail ne prendra pas fin en février 2026 sur la base de ce courrier.
Que devez-vous faire ?
Ne faites rien qui pourrait reconnaître la validité du congé : Ne signez aucun document du propriétaire attestant que vous avez bien reçu un congé valable.
Informez le propriétaire (poliment) : Vous pouvez lui envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception (gardez une copie) pour lui signifier que le congé qu'il vous a donné est nul car il ne respecte pas les exigences de forme (lettre recommandée A/R ou commissaire de justice) et de contenu (absence du prix et des conditions de l'offre de vente pour votre droit de préemption) prévues par la loi du 6 juillet 1989.
Restez dans les lieux : Tant qu'un congé valable ne vous est pas donné, vous êtes en droit de rester dans le logement. Votre bail continue aux mêmes conditions.
Si le propriétaire insiste : S'il tente de vous forcer à partir ou s'il vend le bien à un tiers sans respecter votre droit de préemption, consultez immédiatement un avocat spécialisé en droit immobilier ou contactez l'Agence Départementale d'Information sur le Logement (ADIL) de votre département.
Le propriétaire devra vous donner un nouveau congé, cette fois-ci en respectant scrupuleusement toutes les conditions de forme et de contenu imposées par la loi. Ce nouveau congé prendra effet 6 mois après sa réception.
Merci d'indiquer que j'ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 1 mois
Le droit de préemption il nous l'a fait oralement et nous n avons pas d acte de commissaire de justice.
il y a 1 mois
Cliquez ici pour ajouter un commentaire