Médiateur

Sujet (Cloturé) initié par Guéthary64, il y a 1 mois - 410 vues

Bonjour ,

Concernant votre première question, qualifier une remarque comme étant une violence verbale dépend du contexte et de la manière dont elle est exprimée.

Dire à une personne qu'elle est instable professionnellement peut être perçu comme une critique, mais cela ne constitue pas nécessairement une violence verbale.

La violence verbale implique généralement des insultes, des menaces ou des propos dégradants. Si vous avez exprimé votre inquiétude de manière calme et respectueuse, cela ne devrait pas être considéré comme de la violence verbale.

Pour votre seconde question, la médiation familiale est un processus qui peut être proposé pour résoudre les conflits entre parents séparés concernant l'éducation de leurs enfants.

En principe, la médiation familiale est accessible même en cas de désaccord, sauf si l'un des parents a été condamné pour des violences sur l'autre parent ou sur l'enfant.

Si votre ex-partenaire évoque un comportement inapproprié de votre part, cela pourrait être un motif pour elle de refuser la médiation, mais cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas en faire la demande.

En cas de désaccord persistant, vous pouvez saisir le juge aux affaires familiales qui statuera selon l'intérêt de l'enfant.

Je vous recommande de garder une communication ouverte et respectueuse avec votre ex-partenaire et, si nécessaire, de consulter un avocat pour vous accompagner dans cette situation.

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Cher Monsieur,

Votre femme prétend que vos propos sont de la violence verbale.
Soit la réaction de votre ex est inadaptée, soit votre ex a ressenti vos propos comme de la violence. Les deux solutions sont possibles. Je n'y étais pas et je ne peux donc pas répondre. Il faut comprendre que la violence est subjective. C'est la personne qui la subit qui la ressent. Sa fragilité intrinsèque augmente son seuil de sensibilité.

Dans ce contexte, il est possible que la médiation familiale soit refusée, le médiateur n'ayant pas le pouvoir de déterminer la réalité des violences invoquées (à tort ou à raison).

En toute hypothèse en cas de désaccord le JAF sera indispensable.
Je ne vois donc pas l'intérêt d'une médiation familiale à présent. La question est devenue binaire : Ce sera tout ou rien: La garde principale pour elle ou pour vous.
Vous avez donc intérêt à saisir le JAF immédiatement, tant qu'elle reste domiciliée dans votre département.
Merci d'indiquer que la question est résolue.