Bonjour
Si votre grand-père a été reconnu français d’origine en 1944, et que votre père est né en 1956 après cette reconnaissance, alors votre père est présumé avoir acquis la nationalité française à la naissance par filiation paternelle, conformément à l’article 18 du Code civil.
Le fait que votre père ait été légitimé en 1965 ne change rien, car la légitimation par mariage rétroagit à la naissance. Cela signifie que, juridiquement, votre père est considéré comme ayant été l’enfant légitime de votre grand-père depuis sa naissance, ce qui renforce encore la présomption de nationalité française.
La transcription de l’acte de naissance au SCEC de Nantes est un indice fort, mais pas une preuve définitive de nationalité. La transcription signifie que l’administration française a reconnu l’existence de l’acte, mais elle ne vaut pas reconnaissance automatique de la nationalité. En revanche, cela montre que l’État français a connaissance de la naissance de votre père et de son lien avec un Français.
Le fait que l’acte de mariage mentionnant votre père ait été fourni lors de la demande de CNF de votre grand-père en 1998 suggère que l’administration a eu connaissance de son existence. Toutefois, cela ne vaut pas reconnaissance implicite de la nationalité de votre père, car chaque personne doit faire sa propre demande de CNF pour établir officiellement sa nationalité.
En résumé :
Votre père remplit les conditions pour être considéré comme français de naissance,
Mais en l’absence de CNF ou de document officiel, il n’a pas pu faire valoir sa nationalité de son vivant,
Vous pouvez désormais faire une demande de CNF en tant que descendant, en vous appuyant sur le CNF de votre grand-père, l’acte de naissance de votre père transcrit à Nantes, l’acte de mariage légitimant votre père, et tout document prouvant la filiation.
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il y a 3 jours
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