Cher monsieur,
Je comprends que vous soyez très inquiet, d'autant plus que vous avez fait des efforts considérables pour vous en sortir. Il est important de bien analyser votre situation pour y voir plus clair.
Le risque pour votre titre de séjour
Le fait d'avoir eu une affaire avec la justice peut effectivement être un obstacle à l'obtention d'un titre de séjour. Cependant, dans votre cas, il est peu probable que cela mène à un refus définitif.
La préfecture examine votre "comportement civique". Elle prend en compte :
La gravité des faits : Il s'agit de vols à l'étalage commis alors que vous étiez mineur. Ce ne sont pas des crimes graves.
Le moment des faits : Les faits ont été commis il y a plusieurs années, alors que vous étiez mineur.
Votre situation actuelle : Vous êtes retourné en cours, vous préparez votre bac et vous semblez sincèrement regretter vos actes.
L'administration n'ignore pas ces éléments. L'issue la plus probable n'est pas un refus, mais un ajournement de votre demande, c'est-à-dire un report de votre dossier de 1 ou 2 ans. Cela vous laissera le temps de prouver votre bonne conduite, avant de pouvoir redéposer une demande.
Que devez-vous faire maintenant ?
Soyez honnête et exprimez votre regret : Lors de la convocation avec le collège d'avocats, vous devez être totalement transparent et exprimer votre regret. C'est essentiel. Expliquez le contexte de l'époque (déscolarisation) et mettez en avant votre situation actuelle (retour aux études, préparation du bac).
Parlez-en à votre tuteur : Vous devez absolument en parler à votre tuteur avant de vous présenter à cette convocation. Sa présence est requise et il est préférable qu'il soit au courant. Il pourra vous soutenir et attester de votre bonne conduite depuis les faits.
Anticipez la préfecture : Quand vous recevrez un courrier de la préfecture sur le sujet, répondez de la même manière. Soyez honnête, expliquez les circonstances, exprimez votre regret et mettez en avant les efforts que vous avez faits depuis pour vous intégrer.
En conclusion, votre situation n'est pas désespérée. La préfecture prendra en compte l'ensemble de votre parcours. La clé est de faire preuve de sincérité et de mettre en avant votre volonté d'intégration.
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