Dans votre situation, il faut distinguer deux points essentiels : la répartition légale des réparations entre locataire et propriétaire, et la façon dont l’intervention a été commandée.
Sur qui repose la charge de la réparation
Selon le décret n°87-712 du 26 août 1987, les réparations dites "locatives" (à la charge du locataire) comprennent notamment l’entretien courant et le remplacement de petites pièces (exemple : flexible de douche, joint, siphon si usé par usage normal).
En revanche, si la cause est liée à l’état général de l’installation, à un défaut de conception, à une canalisation encastrée ou à un problème structurel, c’est au propriétaire de supporter les frais.
Si le plombier n’a constaté aucun bouchon ni mauvais usage de votre part, et que les problèmes viennent de la tuyauterie commune ou ancienne, cela relève de l’entretien à la charge du bailleur.
Sur la commande de l’intervention
Vous avez contacté l’agence qui gère pour le propriétaire, elle a mandaté elle-même un plombier.
Vous n’avez pas donné d’accord préalable sur un devis et on ne vous a pas avertie que ce serait facturé.
Dans ce cas, la jurisprudence considère que, sauf faute manifeste du locataire, le coût ne peut pas être imposé unilatéralement au locataire sans son accord.
Ce que vous pouvez faire
Demander à l’agence, par écrit, le rapport du plombier qui justifie la facturation à votre charge.
Rappeler que vous n’avez jamais commandé directement l’intervention, et que l’agence agit pour le compte du bailleur.
Contester la refacturation si la panne ne résulte pas d’un mauvais usage ou d’un défaut d’entretien courant de votre part.
En cas de refus, vous pouvez saisir gratuitement la Commission départementale de conciliation ou, à défaut d’accord, le juge des contentieux de la protection (tribunal judiciaire).
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