Merci pour votre réponse. Mais même s'il a respecté les interdictions et les suivis psychologique, la peine peuvent être la prison? Même si les enfants n'ont pas subi de violence ? Merci
il y a 2 jours
La peine de prison est possible, même si la personne a respecté son contrôle judiciaire et ses obligations de suivi.
Pourquoi la prison est une possibilité
Le respect du contrôle judiciaire et des suivis psychologiques est un élément positif qui sera pris en compte par le juge. Cela montre la bonne volonté et la prise de conscience de la personne mise en cause. Cependant, cela ne garantit pas une absence de peine.
Le juge ne se prononce pas sur le respect des interdictions, mais sur la gravité des faits commis. Les violences conjugales, surtout en présence d'enfants, sont considérées comme des infractions graves. Le juge prendra en compte plusieurs facteurs :
La nature des violences (physiques ou psychologiques).
La répétition des faits (s'il s'agit d'un épisode isolé ou d'une série d'actes).
Les conséquences sur la victime (vous) et sur les enfants, même s'ils n'ont pas subi de violence physique directe. Le fait d'être témoins de violences conjugales est un préjudice moral reconnu par la justice.
Le rôle des enfants
Le fait que les enfants n'aient pas subi de violence directe n'est pas un argument pour alléger la peine. Au contraire, la présence d'un mineur au moment des violences est une circonstance aggravante. Le Code pénal sanctionne plus sévèrement les violences commises en présence d'un enfant, car cela est considéré comme un préjudice psychologique et moral grave.
La décision du juge
Le juge a une grande latitude pour décider de la peine. Il peut :
Prononcer une peine de prison avec sursis simple ou sursis probatoire, ce qui signifie que la personne n'ira pas en prison si elle respecte ses obligations.
Prononcer une peine de prison ferme (sans aménagement immédiat), qui est la plus grave.
Ajouter d'autres peines, comme une amende, une obligation de soins, l'interdiction de détenir une arme, ou la suspension des droits civiques.
Le comportement de la personne après les faits sera un facteur d'atténuation, mais cela ne peut pas faire disparaître la gravité initiale de l'infraction.
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