Merci bcp maître. Aucune pression
J'ai proposé a la juge la poursuite du suivi psy de couple entamée avant le contrôle judiciaire.
Lui a un suivi obligatoire
il y a 5 heures
Bonjour,
Je comprends votre détresse et le fait que vous souhaitiez surmonter cette épreuve avec votre mari. Il est très difficile de se retrouver seule dans une telle situation.
Pour répondre à votre question, il est important de comprendre la logique du système judiciaire dans les affaires de violences conjugales.
Le processus judiciaire
Le contrôle judiciaire avec interdiction de contact n'est pas une simple décision prise à la légère. Il s'agit d'une mesure ordonnée par le Juge des Libertés et de la Détention (JLD) pour votre protection. Son objectif principal est de prévenir de nouvelles violences et de garantir votre sécurité, en créant une distance physique entre vous et votre mari.
Le retrait de plainte : La justice ne dépend plus de votre volonté une fois que la plainte a été déposée. Le procureur de la République est le seul maître des poursuites. Même si vous avez fait une demande de retrait de plainte, le procureur peut décider de poursuivre les poursuites en raison de la gravité des faits et de l'intérêt général.
La demande d'aménagement : Votre demande auprès du JLD pour une reprise progressive des contacts est la bonne démarche légale. Cependant, le JLD évaluera cette demande avec une extrême prudence.
Les chances de succès de votre demande
Il est peu probable que votre demande aboutisse rapidement. La justice est très réticente à lever une interdiction de contact dans ces affaires pour les raisons suivantes :
La protection de la victime est la priorité absolue. Le JLD considérera que votre détresse émotionnelle ou votre désir de réconciliation ne garantissent pas votre sécurité.
Le suivi psychologique est un processus long. Le fait que vous ayez tous deux entamé un suivi est un point positif, mais le juge aura besoin de preuves tangibles de progrès significatifs sur une longue période, et non d'une simple reprise du suivi.
Dans ce type de situation, il est fréquent que les victimes, sous l'effet de l'émotion ou de la pression, veuillent revenir sur leurs plaintes. Le juge est formé pour anticiper cette dynamique et privilégier votre sécurité.
Que faire pour aller de l'avant ?
Votre démarche est courageuse, mais il est crucial que vous soyez bien accompagnée pour ne pas vous mettre en danger.
Consultez un avocat : Votre avocate est la seule personne habilitée à vous donner un avis juridique précis et à vous représenter auprès du JLD. Elle pourra vous conseiller sur la meilleure manière de formuler votre demande et de présenter votre situation pour qu'elle soit entendue.
Contactez une association d'aide aux victimes : Des associations comme France Victimes ou les Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) offrent un soutien psychologique et juridique gratuit. Elles peuvent vous aider à faire le point sur votre situation de manière sécurisée, sans pression.
La justice veut avant tout s'assurer que vous êtes en sécurité avant d'autoriser tout contact, même progressif.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question EN CLIQUANT SUR LE BOUTON VERT DE MA RÉPONSE.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question EN CLIQUANT SUR LE BOUTON VERT DE MA REPONSE.
il y a 5 heures
Mille mercis de votre réponse. Je croise les doigts...
il y a 4 heures
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