Bonjour,
Nos petits-enfants sont placés depuis maintenant un an, suite au viol du père de l'un des deux enfants, âgé de 5 ans aujourd'hui, mais les faits remontent à l'âge d'un an et demi.
Notre fille, la mère des enfants, a des droits réservés depuis un an, puisqu'elle a tardé à signaler la situation, car elle subissait également des violences physiques et mentales. Son compagnon lui avait révélé les sévices qu'il avait fait subir à leur fille aînée, quinze jours avant qu'elle ne signale les faits aux autorités compétentes.
Depuis octobre dernier, l'ASE nous avait octroyé des droits de visite une fois par mois jusqu'en décembre 2024. Puis, l'ASE nous a informés que le juge demandait de refaire une demande écrite pour les droits de visite, car il n'avait donné son accord que verbalement. Nous avions pourtant déjà fait cette demande par écrit, mais elle aurait été perdue. Bref, la demande a été refaite et nous avons de nouveau obtenu des droits, remis en place en juin 2025. En juillet 2025, ces droits ont de nouveau été suspendus jusqu'en septembre, jusqu'à la prochaine audience. À cette audience, à la demande de l'ASE, le juge a décidé de supprimer toutes les visites et de réserver des droits à l'ensemble du cercle familial, proche ou éloigné, interdisant tout contact avec nos petits-enfants pendant deux ans.
L'avocat de notre fille nous avait convoqués quelques jours avant l'audience pour nous faire lire un rapport émanant de l'ASE sur l'année écoulée du placement des enfants. Après une lecture partielle des documents, j'ai signalé à l'avocat qu'il y avait d'énormes erreurs et incohérences concernant les récits, voire de pures inventions. Par exemple : il est indiqué que notre petite-fille aurait été placée chez sa tante (ma sœur), ce qui n'a jamais eu lieu. Il est aussi mentionné que nous aurions été informés des agressions sexuelles subies par notre petite-fille et que nous n'aurions pas voulu « faire de vagues », ce qui est totalement faux, puisque c'est le compagnon de notre fille qui nous a appelés, et que nous l'avons immédiatement incité à quitter le logement et à se rendre à la gendarmerie, ce qui a été fait.
Voilà notre situation, que nous ne comprenons pas. L'avocat n'a absolument rien signalé au juge. Je lui ai demandé de dénoncer ce rapport, mais il nous a répondu qu'il fallait attendre plusieurs mois pour relancer le juge.
Qu'en pensez-vous de cette situation, et comment pouvons-nous faire face à cette injustice ?
Bien cordialement,
Merci de vos réponses
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