Perquisition et vie professionnelle mise en jeu

Sujet initié par Richard29, il y a 5 ans - 1095 vues

Bonjour,

Il y a un peu plus de trois mois, je passais une audition libre suite à une plainte de mon ex compagne.
Pour faire simple :

- Harcèlement via réseaux sociaux car j'ai créé 3 profils facebook différent et lui ai envoyé 5 message en un an en rapport à du courrier à son nom me parvenant à mon domicile qu'elle avait quitté.
- Usurpation d'identité pour avoir utiliser sa photo de profil Fb ainsi que son prénom sur un chat gratuit sans inscription.

Lors de l'audition, la gendarmerie disposait des capture d'écran comme preuve mais ils ont tout de même réquisitionné mon unique portable en service - mon PC - un disque dur externe et un téléphone ayant plus de 10 ans.

A l'heure d'aujourd'hui, rien n'a été récupéré et il faut savoir que je vis à 40km de tout service d'urgence.
Que mon véhicule est immobilisé pour une panne majeure.
Que je ne peut donc joindre personne par téléphone, ni me déplacer et qu'à cause de cette perquisition qui dure, j'ai perdu un contrat de suivi Pole Emploi et que je ne peut faire aucune démarche administrative en temps voulu.
Ma seule option reste d'appeler ma mère qui vis sous le seuil de pauvreté pour me dépanner une fois par mois.

Lors de la perquisition, LA gendarme ayant mon dossier en main m'a affirmé que mon portable me serait restitué rapidement ( entre 2 et 4 jours ) et que mon pc ainsi que le reste devrait m'être restitué au maximum dans un délais de un mois.

Aussi : Suite à cette perquisition, on m'a certifié que mon mot de passe ne me serait pas demandé car cela n'entrait pas en compte pour le retrait des informations de mon mobile.
Et pourtant, 1 mois et demi après la perquisition on m'a demandé mon mot de passe, sans quoi je passais sur une entrave à la justice.

Que pensez-vous de tout ça ?
N'y a-t-il pas d'abus dans cette procédure ?
Pourquoi me dire "blanc" pour ensuite me dire "noir"

Et pourquoi la "justice" ne se soucie pas du fait que je suis en isolement total ?

A l'heure d'aujourd'hui, psychologiquement, je n'y arrive plus. J'ai l'impression d'être jugé comme le pire des criminels alors que mes actes n'ont eu aucune conséquence pour la " victime " puisque 5 messages en 1 an n'est en aucun cas assimilé à du harcèlement et que l'"usurpation d'identité" n'a pas été plus loin que la mauvaise blague qui n'a duré pas plus de 10 minutes.

En vous remerciant par avance.