Bonsoir,
Dans ce cas, plusieurs éléments doivent être pris en compte.
Le dépassement de la vitesse maximale autorisée de plus de 50 km/h entraîne des sanctions sévères, notamment la possibilité d'une suspension administrative du permis de conduire.
Selon l'article L224-2 du Code de la route, le préfet peut prononcer une suspension du permis dans un délai de 72 heures après la rétention du permis, si l'excès de vitesse est établi.
Suivre un stage de récupération de points permet de récupérer jusqu'à 4 points sur le permis de conduire.
Cependant, ce stage ne peut pas empêcher l'annulation ou la suspension du permis si une décision administrative a déjà été prise.
En effet, l'article L224-2 précise que la durée de la suspension ne peut excéder six mois, mais cela ne préjuge pas de la possibilité d'une annulation du permis si les conditions sont réunies.
La lettre 48 est envoyée lorsque le solde de points est nul. Si votre fils a déjà perdu des points en raison de cet excès de vitesse, il est possible qu'il reçoive cette lettre.
Toutefois, tant qu'aucune décision de suspension ou d'annulation n'a été notifiée, il peut suivre un stage de récupération de points.
En résumé, même si votre fils suit un stage de récupération de points, cela ne l'exonérera pas des conséquences de son excès de vitesse, et son permis pourrait être suspendu ou annulé selon la décision du préfet.
Je vous conseille de se préparer à cette éventualité et de consulter un avocat spécialisé en droit routier pour évaluer les options disponibles.
Je reste à votre disposition si vous avez d’autres questions.
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il y a 1 heure
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