Vous pouvez potentiellement être poursuivi pour **diffamation** ou **dénigrement**, selon la manière dont votre publication est rédigée :
1. **Diffamation** (article 29 de la loi du 29 juillet 1881) : c’est l’allégation ou l’imputation d’un fait précis, de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou d’une entité. Si vous accusez nommément le centre de formation de pratiques trompeuses ou mensongères, cela peut être qualifié de diffamation publique, passible d'une amende pouvant aller jusqu'à 12 000 €.
2. **Dénigrement** (en droit commercial) : il s'agit de critiques visant à discréditer un concurrent, même sans accusation précise. Il peut être sanctionné en cas de préjudice économique avéré, mais c’est une action civile, pas pénale.
3. **Exception de vérité et intérêt général** : si vos propos s’appuient sur des faits vérifiables, documentés, et qu’ils relèvent d’un débat d’intérêt général (formation financée par des fonds publics), vous pouvez invoquer l’exception de vérité (article 35 de la même loi) et la liberté d’expression (CEDH, art. 10), mais cela ne garantit pas qu’aucune poursuite ne soit engagée.
En résumé : vous pouvez faire l’objet d’une **plainte**, mais la recevabilité dépendra du **caractère diffamatoire** ou non de vos propos, et de leur **fondement factuel**. Il est conseillé de conserver toutes vos sources, et de faire relire votre publication par un avocat si vous souhaitez la maintenir en ligne.
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