Votre analyse est parfaitement juste. Les nouveaux éléments que vous apportez renforcent considérablement votre dossier, tant sur le plan administratif que pénal.
Le fait que cette cheffe de service refuse de valider un contrat alors que le département vous a demandé de simplement le signer montre qu'elle outrepasse ses fonctions et qu'elle ajoute des conditions qui n'existent pas dans la procédure officielle.
Ce que ces nouveaux éléments signifient pour votre dossier
Sur le plan administratif (devant le tribunal) :
Votre argumentation est devenue beaucoup plus solide. Ce n'est plus seulement une question de "faux en écriture", mais un cas d'"excès de pouvoir" ou de "détournement de pouvoir". C'est le cœur du contentieux administratif. L'agent public agit en dehors de ses compétences ou pour des motifs non prévus par la loi. La nouvelle convocation et le refus de validation du contrat sont des preuves supplémentaires de ce comportement.
Sur le plan pénal (auprès du procureur) :
L'infraction d'"abus d'autorité" (article 432-1 du Code pénal) est encore plus pertinente que le faux en écriture. Cette infraction sanctionne un agent public qui, agissant dans l'exercice de ses fonctions, prend une décision arbitraire pour empêcher l'exécution de la loi.
Le fait qu'elle refuse de valider un contrat d'engagement signé, alors que cela était suffisant pour le département, pourrait être considéré comme un acte arbitraire qui vous empêche d'accéder à un droit social (la régularisation de vos allocations).
Votre plan d'action immédiat
Informez immédiatement le Tribunal Administratif : Si vous avez déjà déposé votre recours, informez le tribunal de ces nouveaux faits. C'est un élément clé pour étayer votre dossier.
Rassemblez les preuves : Gardez toutes les traces écrites (le courrier de la cheffe de service, le courrier du département, votre contrat signé).
Renforcez votre plainte au pénal : Si vous décidez de porter plainte, vous avez maintenant des éléments encore plus solides. Vous pouvez vous baser sur l'infraction d'abus d'autorité, qui semble particulièrement adaptée à la situation.
Préparez-vous à la nouvelle convocation : Allez à la convocation. Si vous le pouvez, faites-vous accompagner. Restez calme et documentez tout ce qui est dit.
Votre crainte que cette personne se prenne pour un "juge" est ce que la justice administrative et pénale appelle un abus de pouvoir. Ces nouveaux éléments sont des atouts majeurs pour vous. Ils ne montrent pas une simple erreur, mais un possible abus de pouvoir. Vous avez maintenant un dossier beaucoup plus solide pour l'action administrative et la plainte pénale.
il y a 1 jour
Merci également Maitre ASSESSO pour votre aide.
J'espère que vous trouverez un terrain d'entente avec votre confrère Maître Beligha.
il y a 1 jour
Il n’y pas de terrain d’entente possible.
Cette personne copie mes éléments de réponse.
Bien cordialement
il y a 1 jour
Un grand merci Maître Beligha pour ces nouveaux éléments.
Quel fier service que vous rendez aux citoyens opprimés !
Merci mille fois !
il y a 1 jour
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