Bonjour
Votre situation est complexe mais vous avez soulevé des points tout à fait légitimes qui peuvent engager la responsabilité du vendeur, voire remettre en cause la validité du compromis de vente. Plusieurs éléments permettent d’envisager des recours.
Tout d’abord, la modification du système de chauffage sans votre consentement constitue une altération substantielle du bien. Le remplacement du chauffe-eau thermodynamique par un ballon d’eau chaude, non conforme et présentant des signes de fuite, peut affecter la performance énergétique du logement et rendre le DPE initial caduc.
Cela contrevient à l’obligation du vendeur de maintenir le bien en l’état jusqu’à la signature de l’acte définitif, comme stipulé dans le compromis. Ce manquement peut être qualifié de violation contractuelle.
Ensuite, les anomalies relevées par votre expert dans le tableau électrique, en contradiction avec le DTI annexé au compromis, soulèvent une problématique de sécurité.
Si le DTI mentionne l’absence d’anomalies alors que des défauts graves sont constatés, cela peut être interprété comme une information erronée ou trompeuse.
Vous êtes en droit d’exiger une mise en conformité aux normes en vigueur, notamment la norme NFC 15-100, afin de garantir la sécurité du bien et éviter tout refus d’assurance.
Les autres incohérences relevées, telles que la classification erronée de la zone radon ou l’omission de travaux soumis à garantie décennale, renforcent l’idée que les informations fournies lors de la signature du compromis étaient inexactes ou incomplètes. Cela peut constituer un vice du consentement, voire une réticence dolosive si ces éléments ont été volontairement dissimulés.
Enfin, l’absence de réponse du vendeur et de proposition de date pour la réitération de l’acte, malgré vos relances, vous place dans une position d’attente injustifiée. À compter du 18 août, vous êtes en droit d’envoyer une mise en demeure pour exiger la signature dans un délai de 10 jours.
En cas de refus ou d’absence, le notaire pourra dresser un procès-verbal de carence. Selon les clauses du compromis, cela pourrait entraîner sa caducité ou vous permettre d’engager une action judiciaire pour inexécution contractuelle.
Je vous recommande vivement de formaliser vos demandes par écrit, en recommandé avec accusé de réception, et de consulter un avocat spécialisé en droit immobilier pour envisager une action en nullité, en résolution du compromis ou en réduction du prix. Vous avez des arguments solides, et votre vigilance est tout à fait justifiée.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
Merci d’indiquer la question comme résolue en cliquant sur le BOUTON VERT
il y a 12 heures
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