Bonjour
Vous pouvez tout à fait rédiger une attestation de témoin, à condition de n’y faire figurer que les faits que vous avez personnellement constatés ou dont la victime vous a fait état directement.
Pour qu’elle soit recevable, votre attestation doit respecter quelques règles :
Indiquez votre identité complète (nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse).
Situez précisément le jour, l’heure et le lieu des faits dont vous avez été témoin (faites des phrases courtes, claires, factuelles).
Décrivez uniquement ce que vous avez vu ou entendu : gestes, paroles, blessures, tentative de suicide si vous l’avez constatée ou si elle vous l’a confiée de vive voix.
Ne relevez pas d’éléments que vous n’avez pas vous-même observés (rumeurs, suppositions sur la violence réciproque, etc.), car cela affaiblirait votre crédibilité.
Terminez par la date et votre signature manuscrite, avec la mention « certifie exact ce qui précède ».
Cette attestation pourra être jointe au dossier de votre amie — plainte, assistance juridique, médiation pénale ou dépôt de plainte complémentaire — pour étayer le caractère légitime de ses déclarations. Elle n’a pas besoin d’être “authentifiée” par un officier de justice, mais plus vos écrits seront précis et circonstanciés, plus ils seront pris au sérieux.
En parallèle, encouragez votre amie à :
Consulter un médecin pour obtenir un certificat médical détaillant les blessures ou l’état psychologique post-TS.
S’adresser à une association spécialisée (CIDFF, Maison des femmes) pour recueillir d’autres témoignages et bénéficier d’un accompagnement global.
Garder tous les échanges (SMS, e-mails) ou, si possible, faire constater l’état du logement ou des vêtements par un huissier.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 2 jours
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