'violence conjugale' filmée par 'l'agresseur'

Sujet initié par Chocolat, il y a 1 an - 888 vues

Bonjour,
Il y a quelques jours, ma compagne me fait de la provoc pour qu'il y ait de l'action:tout y passe t'es vieux tu es gros tu es moche donne-moi de l'argent tu me dégoûtes tu ressembles à rien, rentre dans ton pays etc..etc…à la fin de cette provoc, je lui dis" tu peux me dire ce que tu veux je ne vais rien te faire parce que j'en ai rien à foutre"...
Elle part immédiatement à la police pour déposer plainte et aussitôt la police me met en garde à vue. Le lendemain je suis interrogé par un OPJ et je lui donne ma version des faits à savoir ce que je viens de décrire juste au-dessus. Mais par contre il s'avère que la victime en se rendant à la police avait des traces d'étranglement au niveau du cou et que son fils a témoigné lui aussi contre moi donc l'histoire se complique. Je sors du commissariat avec une date de procès dans 6 mois. Le seul problème c'est que je peux prouver que ce que j'ai dit sur ma déposition est exacte puisque, ayant compris que ma compagne faisait de la provoc pour se faire taper dessus j'ai décidé à ce moment-là de la filmer avec mon téléphone (qualité TOP!)et j'ai donc une vidéo d'un quart d'heure où on la voit en train de rigoler et me dire toutes les choses que je vous ai décrites juste au-dessus.
Lors de ma déposition, pendant ma garde à vue, je n'ai pas parlé que j'étais en possession de cette vidéo j'ai attendu la suite. Ma question est la suivante que dois-je faire avec cette vidéo ?
La vidéo est incontestable d'un point de vue technique puisque elle est horodatée et en plus j'ai pris soin de filmer l'heure du radio-réveil qui est synchro avec la vidéo, d'autre part sur la vidéo la victime n'a aucune trace d'étranglement ce qui laisserait supposer qu'elle se les ai faites elle-même entre le moment où elle a quitté l'appartement et avant d'arriver au commissariat de police.2 jours d'ITT
Quant au mobile de cette histoire, il est assez simple: la victime et son fils ont décidé de changer de vie puisque je sais qu'elle a déjà inscrit son fils dans une école en province donc elle et lui ont décidé de partir et de me dégager par la même occasion. Je peux prouver que je connais la destination de l'école de son fils donc celle de la victime.
Que risque la victime sur ce genre d'affaires et que risque son fils qui est âgé de 14 ans et qui passe du collège au lycée en septembre comme par hasard: pour changer de vie il faut donc aussi changer d'école…
N'étant pas français est-ce que je peux aussi me retrouver dans une situation où on m'oblige en cas de condamnation à quitter le territoire..
Pour compléter, elle a commencé à faire le tour des voisins pour leur expliquer qu'elle avait été victime d'étranglement , leur demande aussi de faire des attestations confirmant le fait qu'ils entendaient régulièrement crier dans le domicile.et que de ce fait nous devions nous séparer et mettre en vente l'appartement que nous avons acheté en commun.

Merci de vos réponses