Selon l'article L622-27 du code de commerce, le mandataire judiciaire doit informer le créancier de toute discussion sur une créance en l'invitant à faire connaître ses explications.
Si le créancier ne répond pas dans un délai de trente jours, cela interdit toute contestation ultérieure de la proposition du mandataire judiciaire, sauf si la discussion porte sur la régularité de la déclaration de créances.
Dans votre cas, si le président de la société n'a pas formellement contesté votre créance par écrit dans le délai imparti, cela pourrait constituer un argument en faveur de la nullité de la contestation formulée par le liquidateur. Vous pourriez soutenir que la contestation n'est pas valable, car elle ne respecte pas les exigences de forme et de délai prévues par la loi.
Il serait également pertinent de vérifier si la contestation a été faite dans les formes requises et si le liquidateur a respecté les procédures légales en matière de contestation des créances. Si ces conditions ne sont pas remplies, cela pourrait renforcer votre position.
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il y a 11 heures
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