Dans le cadre d’une mesure judiciaire d’investigation éducative (MJIE), les professionnels mandatés peuvent interroger les intervenants autour de l’enfant (école, médecin, psychologue), mais ces derniers restent tenus au respect du **secret professionnel** (article 226-13 du Code pénal).
La psychologue ne peut transmettre des informations sur la santé mentale des parents **que si elle a obtenu leur consentement préalable**, explicite et éclairé. Sans ce consentement, elle doit refuser de livrer des éléments couverts par le secret, y compris au bénéfice d’une MJIE.
Toutefois, si la psychologue estime qu’il y a un **danger grave pour l’enfant**, elle peut transmettre certaines informations strictement nécessaires à sa protection, dans le cadre de l’exception prévue à l’article 226-14 du Code pénal. Les informations ainsi transmises peuvent alors être reprises par les services sociaux et intégrées au rapport destiné au juge des enfants.
En dehors de ce cas, les éléments transmis sans accord ou hors cadre légal pourraient être considérés comme une violation du secret professionnel.
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