1. Oui, l’aveu de consommation suffit à justifier des poursuites pour usage illicite de stupéfiants, même sans saisie. Le parquet peut choisir le tribunal correctionnel s’il estime qu’une alternative n’est pas adaptée, notamment en cas de réitération ou de profil à risque.
2. Oui, l’inscription au **FAED** (empreintes) est systématique. Il peut aussi y avoir une inscription au **TAJ** (traitement des antécédents judiciaires). Une condamnation entraînera une mention au **casier judiciaire B2**, sauf dispense.
3. Pour un **usage simple** (article L3421-1 du Code de la santé publique), il risque une **amende** jusqu’à 3 750 € et/ou **1 an de prison**, mais en pratique : amende seule, stage de sensibilisation, voire sursis simple. Une peine complémentaire (suspension de permis, injonction de soins) peut être prononcée.
4. Oui, il peut demander un **avocat commis d’office** et déposer une demande d’**aide juridictionnelle** si ses revenus le permettent.
5. Il peut, via son avocat, demander une **composition pénale** ou une **CRPC** (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité) avant l’audience, ou solliciter une **injonction thérapeutique**. Cela permet souvent d’éviter une condamnation classique ou une mention au casier B2.
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